Les techniques de game design ont bien évoluées depuis Hitman 2 (2002). En 2016, ce reboot parviendra-t-il enfin à rendre la série plus accessible sans sacrifice ?
Après Hitman Absolution, amplement dirigiste, Square Enix donne le choix d’afficher ou non certaines indications à l’écran. Libre à vous de les suivre, ou de faire les choses à votre façon en tripotant un flacon de poison par ci, en déshabillant le cuistot par là, ou en renversant un lustre (oups !). Vous voilà bel et bien libre, tenté entre finesse ou barbarie, dans une imposante aire de jeux, à la beauté et l’ambiance parfaitement fidèle à la série. Croyez-le : ça fait du bien !
Le format épisodique, cependant, dérange : au bout de quelques heures, il paraît légitime de vouloir changer d’environnement. Or, quiconque sera dépourvu de la suite devra se contenter de succès et défis (indisponibles offline). Fort heureusement, ces missions bonus changent avec le temps et gagnent des objectifs supplémentaires à chaque fois qu’elles sont terminées, agrandissant artificiellement la durée de vie de Hitman tout en restant intéressantes.
Par des mécaniques simples d’acquisition et d’usage, les plus novices tout autant que les joueurs expérimentés profiteront des joies du lancé d’objets tranchants, grâce à un gameplay accessible et satisfaisant, pour des heures d’infiltration !