Arthur reprend du service dans Ghosts’n Goblins Resurrection pour sauver, une nouvelle fois, sa dulcinée. Un retour aux abysses fracassant ?
Cette année, nous fêtons les 35 ans de la licence Ghosts’n Goblins, jeu d’arcade qui en a fait baver plus d’un à l’époque. Réputée pour être d’une difficulté extrême, la série fut énormément prisée un temps, avant de sombrer dans les méandres de l’abandon. Fort heureusement pour les joueurs les plus téméraires (et masochistes, soyons honnêtes), Capcom a décidé de sorti un remake sous le nom de Ghosts’n Globlins Resurrection. Cet épisode est-il le digne héritier de la saga ? Réponse dans les lignes qui vont suivre.
Des graphismes mitigés pour une patte artistique maîtrisée
Ce remake s’ouvre tel un conte de fée, où l’on voit Arthur, vêtu de son plus beau caleçon, profiter d’un bon mais court moment avec sa dulcinée. Malheureusement, l’arbre de vie succombe aux ténèbres et sa compagne se fait, encore, capturer par les démons. Ni une, ni deux, notre bon vieux chevalier reprend du service et revête sa plus belle armure pour partir à l’aventure. Un scénario très, très léger mais qui joue à Ghosts’n Goblins pour ça ? Personne, et c’est tant mieux.
Au niveau des graphismes, on ne peut nier qu’ils sont plutôt jolis dans l’ensemble. Cependant, on peut reprocher des couleurs ternes (mais cohérentes) dans l’ensemble et le manque de détails en arrière-plan. En revanche, la patte artistique dégage une atmosphère morbide, très glauque mais tellement jouissive ! On ne peut clairement pas lui enlever cela. De plus, les reprises musicales de la licence s’avèrent très agréables à écouter.
Ghosts’n Goblins Resurrection, une mort douce et répétée
D’emblée, le remake te prévient de ce qui t’attend : d’atroces morts, d’innombrables injustices et du « die & retry » à gogo. Avant de commencer ton aventure, tu dois sélectionner la difficulté qui te conviendrait le mieux, entre « Paladin, Chevalier, Ecuyer et Laquais ». Là où la dernière difficulté te permet de ressusciter dès que tu succombes à tes blessures, te permettant de ne jamais (ou presque) être bloqué durant ton périple, la première te montre littéralement ce qui t’attend en enfer.
En effet, tu ne pourras te faire toucher que deux fois maximum avant de mourir, le nombre d’ennemis s’avèrera bien plus conséquent et le moindre faux pas t’emmènera vers un destin funeste. Nous te conseillons d’opter pour la difficulté « Ecuyer » qui se veut être le mode « normal » et qui te permettra de profiter du jeu tout en pleurant du sang au fil de la douzaine de niveaux à parcourir. Prépare les mouchoirs et un punching ball après quelques sessions de jeu.
Un gameplay rigide, minutieux et parfois injuste
La prise en main d’Arthur se veut, comme à l’époque, très rigide. Il ne peut attaque que sur les côtés, vers le haut et vers le bas. Pas en diagonale. Il faut bien prendre cela en considération pour venir à bout de tous les ennemis présents sur ta route. Eux, en revanche, peuvent t’attaquer de tous les côtés. C’est injuste, certes, mais cela ne se révèle jamais handicapant. Il faut réfléchir, et vite. Très vite. Si jamais tu n’y arrives pas, un mode Coop est disponible. Le second joueur peut t’aider à te créer des plates-formes temporaires, te protéger avec un bouclier magique ou attaquer les ennemis.
Tu auras également des collectibles à dénicher, comme des coffres des petites fées. Ces dernières servent à améliorer l’arbre de vie pour récupérer de nouveaux pouvoirs et aptitudes, rendant Arthur bien plus fort (mais pas trop non plus). Une idée ingénieuse qui renouvelle le gameplay et qui permet de se sortir des situations les plus ardues. Dans l’ensemble, on crache souvent du sang et on se casse la voix mais clairement, on en redemande !