Far Cry Primal propose un nouvel aspect de la licence et s’ancre dans une période marginale de l’univers vidéoludique. Mais a-t-il réinventé le feu ?
Takkar, membre de la tribu Wenja, est brusquement séparé des siens lors d’une partie de chasse. Mais la rejoindre, la faire prospérer et évoluer ne sera pas chose facile…
Le scénario bien amené et efficace, propose une vision fantasmée mais documentée du passé, qui arrive parfaitement à tenir en haleine. Les cut-scenes notamment participent avec brio à l’immersion dans cet open world. Oros possède des environnements variés, splendides, peuplés d’animaux et mis en valeur par les jeux de lumière, des bruitages oppressants et un cycle jour/nuit.
Entre les humains aux mœurs agressives et les animaux hostiles, votre exploration préhistorique ne sera pas de tout repos. S’inscrivant largement dans la lignée des précédents épisodes, son action et surtout son infiltration prennent ici tout leur sens.
A ceux-ci s’ajoutent de la gestion et du crafting parfaitement encré dans la dimension survie du jeu. Quelques quêtes secondaires s’avèrent un peu redondantes, mais le lien du protagoniste avec 17 espèces animales permet d’approcher le terrain avec une nouvelle vision et buts.
Ubisoft a su trouver un équilibre : conserver l’humour et les mécaniques de la saga dans une expérience dépaysante.