Prenez une louche de Dead Island, une bonne dose de Mirror’s Edge, une cuillère à soupe de Dead Rising et saupoudrez le tout d’une pincée de Far Cry. Voilà, votre Dying Light est prêt ! Le goût est-il meilleur qu’une bouchée de chair fraîche ?
Dans la peau de Kyle Crane, un agent en infiltration, vous êtes parachuté dans la ville d’Haran en proie à un virus ayant transformé ses habitants en véritables créatures cauchemardesques. Bien qu’il y ait quelques scènes surprenantes voire choquantes, le scénario accumule les clichés et les personnages aussi charismatiques qu’une huître. Heureusement, la beauté du titre permet de passer outre ses lacunes scénaristiques.
Doté de capacités motrices impressionnantes, le héros enchaîne les acrobaties avec aisance tel un Yamakasi survitaminé. La prise en main du personnage se révèle jubilatoire et s’accentue au fil de l’aventure, notamment grâce à la présence d’un arbre de compétences permettant l’acquisition de nouveaux mouvements indispensables à la survie. À ce propos, un système de craft ingénieux titille le joueur qui devra gérer ses armes pour éviter de tomber entre les dents des mordeurs. Celui-ci rend le titre encore plus nerveux et difficile, un point fort appréciable!
Si vous êtes fan de zombies et de Parkour, foncez sur Dying Light les yeux fermés !