Oui, ce sous-titre ne veut pas dire grand chose, mais on n’a pas trouvé mieux pour décrire notre expérience devant Ghostland, film qui nous aura provoqué de belles angoisses et un certain traumatisme.
Cauchemar virtuose. Pascal Laugier ne manque pas de style quand il s’agit de nous mettre le palpitant en carafe. Dès les premières minutes, Ghostland provoque un malaise qui ne nous lâchera plus. La réussite du film n’est pas tant dans l’horreur qu’il montre – pour ça on a vu mieux – que dans cette ambiance cradingue dans laquelle on baigne constamment. Le réalisateur prend bien soin de nous préparer des portes de sortie pour mieux nous replonger dedans d’un coup sec avec un twist dont on se remettra difficilement.
Bouleversant. Loin de n’être qu’un torture porn bien salace, Ghostland se magnifie lorsqu’il touche à l’intime, à ces adolescentes en perte de repères, tentant de trouver un repaire où se réfugier. Il y a une certaine poésie dans ce long-métrage, celle qui provoque l’émotion, l’empathie et qui nous use psychologiquement à mesure que l’espoir s’amenuise. On en ressort totalement vidés, mais comblés.
Ghostland sort en VOD, DVD et Blu-ray le 17 juillet 2018
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