Bates Motel revenait il y a quelques jours pour le début de la saison 5, avec un jeune Norman explorant inconsciemment sa dualité. Une ultime saison qui se rapproche de plus en plus de la trame de fond du long-métrage d’Alfred Hitchcock.
Douce schizophrénie… Freddie Highmore semble exploiter avec brio et assez finement cette dualité qui caractérise le personnage de Norman Bates. On a d’un côté le jeune manager du motel qui prend bien soin d’attirer le client, et d’un autre côté l’incarnation de sa mère, possessive et dominatrice, qui fait tout pour que son fils s’isole dans leur manoir.
Un véritable hommage à Hitchcock. Plus on avance dans la série, plus le chef d’œuvre d’Alfred Hitchcock se dessine, avec toute sa complexité. Tous les détails commencent à émerger : du manoir dont la référence au tableau d’Edward Hopper est clairement faite dans ce premier épisode, au trou dans le mur du bureau de Norman pour épier les clients de la première chambre. L’épisode est dynamique, rythmé et finement écrit. On regrettera peut-être le ton un peu monocorde et trop sage de Freddie Highmore. Vivement la scène de la douche !