Les adaptations de littérature adolescente – ou Young Adults chez nos amis outre-Atlantique – ouvrent un nouveau chapitre avec Le Labyrinthe. Un groupe de jeunes garçons se retrouve enfermé au cœur d’un piège digne de Dédale. Une nouvelle saga prometteuse malheureusement prisonnière de sa cible.
Le film de Wess Ball a le mérite de ne pas s’embarrasser en préambule lourdingue pour emmener son spectateur directement au cœur du sujet : le « bloc », soit le seul lieu sûr de ce gigantesque casse-tête. Énergique et emmené par un casting prometteur, le long-métrage ne se montre pas avare en séquences fortes et la photographie se veut particulièrement travaillée. En bref, difficile de s’ennuyer entre ces murs.
Puis la redondance s’installe, non pas dans les scènes, mais dans l’histoire. Comme tout roman adolescent, le héros se retrouve catapulté « élu » ou « différent » dès les premières minutes, en lutte contre l’ordre établi et plus généralement les adultes manipulateurs. Un concept éculé par les Hunger Games et autre Divergente.
Le Labyrinthe pourrait se positionner d’emblée comme l’un des meilleurs portages de littérature Young Adults si l’ombre de ses prédécesseurs ne planait pas un peu trop.
Le Labyrinthe est sorti le 15 octobre 2014 au cinéma