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[Interview] Anna Martemucci : nouvelle révélation du cinéma indépendant
Cinéma

[Interview] Anna Martemucci : nouvelle révélation du cinéma indépendant

Elodie Peyrano Elodie Peyrano8 février 2015Aucun commentaireIl vous reste 11 minutes à lireUpdated:7 juin 2022
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Anna Martemucci Comment vous êtes-vous retrouvée à participer à The Chair?

Tout s’est passé très naturellement. Chris Moore [le producteur du show] avait assisté à l’une des projections de notre film Break up at a Wedding et il a adoré. Il nous a alors engagés pour réécrire une web-série qu’il produisait. A ce moment-là, avec mon mari Victor on parlait beaucoup de mon envie de réaliser un film. Je suis allée sur le tournage de la web-série et j’ai demandé au réalisateur si je pouvais l’observer, ce qu’il a accepté. The Chair était quelque chose que Chris Moore a toujours voulu faire et quand il m’a vu sur le tournage de la web-série l’idée de m’y faire participer est devenue une possibilité. Il m’a dit « sérieusement tu le ferais ? » Il m’a donné un mois pour y penser et après beaucoup de discussions…j’ai finalement accepté.

Comment avez-vous abordé toute cette idée de ne pas être juste réalisatrice pour la première fois mais aussi de participer à une compétition entre deux personnes mettant en scène le même scénario ?  

Je me suis dit que c’était un projet très bizarre mais aussi une très bonne idée, que ce serait un regard intéressant sur la créativité, de montrer comment deux personnes différentes interprètent la même chose. Quand Chris m’a parlé de Shane, je ne savais pas qui c’était alors on est allé sur youtube voir ce qu’il faisait et on a forcément remarqué tous ses abonnés [ndlr : plus de 10 millions]. Et en fait, ça a un peu fait retomber la pression. Plus que ses abonnées, j’ai découvert qu’on était différent. Alors quand Chris m’a dit qu’on pouvait en plus réécrire le scénario, je savais que notre film serait très différent même si on a la même structure. J’ai oublié la compétition. C’était juste l’opportunité de réaliser mon premier film.

Au lieu de juste réécrire quelques dialogues vous avez totalement tout réécrit. Qu’est-ce qui vous a motivé à faire ce grand changement ?

J’ai toujours voulu faire un film à mon image que je contrôlais… Je voulais amener à la vie quelque chose que j’avais imaginé avec mes collaborateurs. Je voulais vraiment voir une idée évoluer de sa naissance jusqu’à son exécution. C’est ce pour quoi j’ai toujours travaillé. Et avec The Chair je pouvais le faire c’est ce qui était intéressant. J’adore les films sur les adolescents et sur cette notion de passage à l’adulte. La trame est la chose que Chris voulait qu’on garde principalement du scénario original. Après l’avoir lu je savais que je ne pouvais pas y apporter grand-chose et que c’était important pour moi de le réécrire en entier en y mettant mes propres idées. Je savais que la seule façon pour moi de réaliser ce film.

Le script original est une comédie, votre genre de prédilection, mais bizarrement au lieu d’écrire une autre sorte de comédie, votre scénario est plutôt une dramédie. Comment vous l’expliquez ?

En fait, c’était naturel. Quand on s’est rencontré Victor, Phil et moi nous on faisait des courts métrages comiques alors on a continué à faire ce type de choses. Avec ce film, j’ai senti que j’avais besoin de creuser dans ma vie personnelle. Il y eu plein de films sur ce sujetThe Chair 1x07 - Making Your Days 3158, sur le retour à la maison pour les fêtes et je voulais apporter quelque chose d’authentique. En écrivant j’ai réalisé que ce qui est généralement le plus proche de la vérité et souvent le plus drôle. La meilleure façon d’être vraie c’était de plonger dans mes souvenirs de choses, de relations et de personnes que je connaissais et de me servir de situations qui m’étaient vraiment arrivées quand je n’allais pas bien. J’ai pensé à ces moments bizarres et je me suis dit qu’ils pourraient être drôles. Eh oui, au final c’est devenu un peu plus dramatique que prévu mais j’ai essayé de mettre autant de moments drôles que possible.

Dans the Chair vous réalisez et écrivez mais aussi jouez dans le film, ce qui est drôle c’est qu’apparemment le plus stressant pour vous ce n’était pas ces trois boulots mais la présence des caméras…

Totalement…

Y a-t-il eu un moment où vous avez regardé ces caméras et eu envie de leur dire “laissez-moi tranquille” ou “j’en ai marre je vais aller réaliser mon film toute seule sans vous autour ? ”

C’était dingue. La relation entre mon équipe et celle de The Chair était très intense et antagoniste, tout allait bien et en même temps c’était bizarre. Mon équipe et moi avions un but : réaliser un excellent film, et leur but c’était de faire une émission. Et nous étions tous ensemble dans cet espace si petit. Il y a eu pas mal de négociations. Il y avait des nuits quand, après 12 heures de tournage, tout ce que vous voulez c’est rentrer à la maison, vous mettre en pyjamas et voir personne. En vrai ils n’étaient pas tout le temps avec nous mais parfois ils devaient être là, quand ils devaient capter quelque chose qui se passait. Alors c’est vrai il y a eu des moments quand moi ou quelqu’un de mon équipe on était là « oh non non non, ils sont là ». Mais on était sympa et très arrangeants. J’étais aussi inquiète pour notre sécurité en particulier quand ils devaient filmer dans la voiture alors qu’on conduisait. C’était de la folie mais voilà mon but c’était de faire mon film et profiter de cette expérience totalement dingue.

Et cette expérience dingue elle vous a changé personnellement et professionnellement?

Ce que The Chair m’a apporté est incroyable, dans tellement de domaines. J’ai réalisé que je pouvais être plus que ce que j’avais imaginé. Je ne m’attendais pas à ce que le métier de réalisatrice soit si naturel pour moi, particulièrement au début, mais quand on a commencé le tournage c’était comme mettre une veste que j’étais destinée à porter depuis toujours. Je n’avais pas prévue une telle révélation. L’expérience m’a aussi forcé à être honnête avec moi sur ce que je voulais faire, quelle carrière je voulais, et quel genre d’histoires je voulais réaliser. Je savais que je voulais raconter des histoires avec de la compassion, qui traite d’égalité, qui rassemble les gens et des histoires sur des femmes complexes et fortes. Ce type de personnages est tellement rare. Je le savais…mais cette expérience m’a vraiment ouvert les yeux.

Parlant des femmes fortes, certes elles sont rares dans les films mais c’est le cas aussi à Hollywood où il y a une discrimination bien connue envers les femmes réalisatrices et scénaristes. Pensez-vous qu’être dans The Chair était une façon de montrer aux hommes que les femmes pouvaient faire ce job et aussi peut-être motiver les femmes à considérer cette carrière supposée être très masculine?

Anna Martemucci Absolument, même si au début je me disais « c’est terrifiant, oh mon dieu je vais être filmée tout le temps ». Il y a une chose dont j’étais sûre c’était que je voulais soutenir les femmes et les valoriser. Etre une femme qui lorsque les gens la voient pensent « elle peut le faire ». Et pour être honnête, j’ignorais totalement que la situation était si mauvaise parce que j’ai toujours admiré des réalisatrices et il y a eu aussi le cas de Kathryn Bigelow [ndlr : 1ère et unique réalisatrice oscarisée, en 2010]. Je ne savais pas que cette discrimination était si importante. Quand je m’en suis rendu compte, eh bien c’est comme une petite flamme dans mon ventre qui me poussait et me pousse encore à continuer. Je ne peux pas dire « je suis fatiguée, je vais quitter ce travail, je vais quitter cette émission ». C’est juste tellement magnifique.

En même temps vous travaillez avec beaucoup d’hommes et quelle équipe, vous êtes carrément une famille. Comment travaillez-vous ensemble ?

C’est une constante évolution. Ça a commencé avec notre court métrage « Pilgrims » que nous avons fait avec Victor et dans lequel Phil jouait. Depuis à chaque fois on est là à se dire « et si on faisait ça ? » et c’est ce qu’on fait. C’est pendant qu’on travaille dessus qu’on s’organise. Dans tous nos projets, on a toujours été impliqué tous les trois. Par exemple dans Break up at a wedding qui était réalisé par Victor, si j’avais une idée pour une partie du film, je la réécrivais et disait “regardez cette idée vous en pensez quoi ?”. Phil et moi, on apportait nos idées et à la fin de la journée c’était à Victor de dire oui ou non puisque c’était lui qui réalisait. C’est comme ça qu’on fonctionne. Et c’est comme ça qu’Hollidaysburg a fonctionné, je voulais qu’ils soient impliqués créativement mais à la fin de la journée c’était moi qui prenais la décision. Ce qui était sympa avec The Chair c’était que l’émission prenait une équipe créative déjà existante et la modifiait en disant « et si on faisait une expérience où cette fois Anna est la réalisatrice et pas Victor ?» J’espère qu’un jour Phil réalisera son film et on y participera tous. C’est vraiment super cool d’avoir un groupe comme ça.

Parlant de votre travail avec Victor. Dans l’émission même quand il n’était pas présent sur le tournage, on avait cette impression que d’une façon il était là parce que vous avez une relation de travail si forte que vous aviez besoin de lui.

C’est une chose que l’émission a un peu exagéré. On adore travailler ensemble et on fait en sorte de toujours se le rappeler, parce que les choses fonctionnent, nos projets se font et en même temps on s’amuse. Ça prouve que ce travail de groupe est intéressant. C’était si naturel pour moi de vouloir continuer cette relation professionnelle dans l’émission parce que tout ça c’était nouveau et effrayant. J’ai appris beaucoup de choses en regardant Victor derrière la caméra, tout ce que j’ai utilisé et tout ce savoir j’ai eu je l’ai eu en l’observant faire. Au début pendant la pré-production c’est vrai que Victor était tout le temps là. Les deux premiers jours de tournage j’avais peur parce que nous avions une scène très émouvante à tourner et j’étais là à dire « Victor, Phil aidez-moi aidez-moi » mais rapidement j’ai pris le dessus et Victor a disparu. J’ai l’impression que j’ai été un peu mal comprise à ce sujet parce qu’au final ce film c’était le mien. Et puis quand vous faites un film ou une série c’est une collaboration, vous devez travailler avec des gens et s’il y a des personnes avec qui vous travaillez parfaitement ça serait dommage de ne pas travailler avec eux.

Et bien que vous travailliez parfaitement ensemble, ça vous tente de faire quelque chose toute seule?

Absolument. On a chacun différents projets en ce moment. On adore notre travail de groupe mais travailler séparément ce n’est pas un problème. Ce qui était intéressant avec Hollidaysburg était qu’au départ je pensais que j’allais engager des gens, comme mon DP, que je connaissais, avec qui j’avais déjà travaillé. Mais je n’avais pas le droit de le faire. J’ai dû engager de nouvelles personnes et j’ai pu alors prouver que je pouvais travailler un peu par moi-même de mon côté.

Vous avez des futurs projets, vous pouvez nous en dire plus…?

Tout est en cours, alors rien n’est officiel et on ne sait pas encore ce qu’on va faire en premier. En ce moment on travaille avec un comique brillant Drew Droege. On a créé avec lui une web-série que l’on va commencer à tourner dans les prochains mois. Je travaille aussi sur le pilote d’une série et c’est quelque chose de personnel. Ce sera une série créée uniquement par moi mais je vais probablement engager mon équipe habituelle. Aussi Victor, Phil et moi avons écrit un nouveau film que Victor réalisera…alors pas mal de choses à venir.

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