Nouvelle incursion cinématographique du célèbre demi-dieu après l’oubliable La Légende d’Hercule de Renny Harlin. Comme un funeste augure, cette fois son sort se retrouve entre les mains de Brett Ratner. La mythologie en tremble déjà.
Réalisé par Brett Ratner, déjà coupable d’X-Men : l’affrontement final, Hercule a un scénario de la grosseur d’un timbre-poste, rebondissements prévisibles, dialogues guignolesques et mise en scène sans saveur. Cet Hercule est loin d’avoir la force du fils de Zeus. Si l’idée de déconstruire la légende ne semblait pas mauvaise, transformer le bonhomme en simple mercenaire flanqué de sa petite troupe de bad boys tient de l’absurdité la plus totale.

Hercule, une figure décomplexée
Pourtant, obligé d’admettre que le film s’apprécie. Les scènes d’action de ce péplum américain font le boulot et le quota de crânes fracassés est atteint. Dwayne Johnson incarne un demi-dieu crédible et décomplexé, tentant de nous convaincre de son talent de meneur d’hommes. Le long-métrage assume son second degré et ne commet pas la faute de traîner en longueurs. Le minima d’un bon divertissement y est, il ne faut pas en demander plus.
Fiche technique
Réalisation : Brett Radner
Scénario : Ryan Condal et Evan Spiliotopoulos, d’après le roman graphique Hercule : Les Guerres thraces de Steve Moore et Admira Wijaya
Casting : Dwayne Johnson, Ian McShane, John Hurt, Rufus Sewell, Ingrid Bolsø Berdal
Date de sortie : 27 août 2014
Synopsis : Mi-homme mi-légende, Hercule prend la tête d’un groupe de mercenaires pour mettre un terme à la sanglante guerre civile qui sévit au royaume de Thrace et replacer le roi légitime sur le trône. Âme tourmentée depuis la naissance, Hercule a la force d’un dieu mais ressent aussi les peines et les souffrances d’un mortel. Sa puissance légendaire sera mise à l’épreuve par des forces obscures.

