Nouvelle incursion cinématographique du célèbre demi-dieu après l’oubliable La Légende d’Hercule de Renny Harlin. Comme un funeste augure, cette fois son sort se retrouve entre les mains de Brett Ratner, déjà coupable d’X-Men : l’affrontement final. La mythologie en tremble déjà.
Scénario de la grosseur d’un timbre-poste, rebondissements prévisibles, dialogues guignolesques et mise en scène sans saveur, cet Hercule est loin d’avoir la force du fils de Zeus. Si l’idée de déconstruire la légende ne semblait pas mauvaise, transformer le bonhomme en simple mercenaire flanqué de sa petite troupe de bad boys tient de l’absurdité la plus totale.
Pourtant, obligé d’admettre que le film s’apprécie. Les scènes d’action font le boulot et le quota de crânes fracassés est atteint. Dwayne Johnson incarne un Hercule crédible et décomplexé, tentant de nous convaincre de son talent de meneur d’hommes. Le long-métrage assume son second degré et ne commet pas la faute de traîner en longueurs. Le minima d’un bon divertissement y est, il ne faut pas en demander plus.
Hercule débarque le 27 août 2014 en salles