Après un pilote plein de promesses à défaut d’être parfait (notre critique), Troy : Fall of a city aura fait honneur à l’Iliade d’Homère.
Shakespearienne. Généreuse aussi bien narrativement que visuellement, Troy : Fall of a city se devait de tenir le rythme. Pari réussi. Les 8 épisodes s’équilibrent comme les chants d’Homère, entre douce contemplation, moments ésotériques, romances et considérations humanistes, pour exploser lors d’épiques scènes d’action. L’accent n’est pas tant mis le conflit mythologique en soi, que sur ses conséquences, sur cette histoire d’amour tragique qui anéantira la ville de Troie.
Fidèle. De la mort d’Hector au Cheval de Troie, Troy : Fall of a city respire bon la fidélité au texte, y compris dans ses Dieux (pas si) arbitres qui dictent le destin de Pâris. Cette envie de ne rien occulter créée paradoxalement le principal souci de la série : sa temporalité mal maîtrisée où les 10 années de siège passent comme des minutes. Le montage aurait également mérité davantage de soin, notamment lors des combats. Et si on salue la performance du cast, on reconnaît que Joseph Mawle se place au-dessus du lot dans la peau d’Ulysse, et ce pour nous préparer à une suite qui nous promet une belle Odyssée.
3 commentaires
Vraiment ratée cette adaptation de l’Ylliade, un budget riquiqui qui oblige à tourner la plupart des scènes de nuit ou en intérieur sans arrière plan, des longueurs, des invraissemblances de costume, d’histoire, de casting, vraiment pénible… et toujours aucune adaptation qui arrive à la cheville du texte homérique.
Encore une Chimère anglo-saxone pour gamin analphabète ! 8/20
Certe le budget de la série ne peut nous servir de superbes scènes d’actions et de beaux décors! Malgrés celà le scénario est bien ficeller. Le plus aberrant reste le fait que Zeus, Achille et d’autres grecs soit jouer par des acteurs noirs ! A la rigueur certains auraient pu l’être du côté Troyen car cela reste des terres du proche orient. Dommage.
Zeus n’est-il pas un « Dieu » donc sans territoire ni race ? 🙂