Tu as vu ce titre de fou, à l’inspiration digne des plus grands artistes de la plume pour te parler du premier épisode de The Purge ? En même temps, c’est ce qu’on avait de plus honnête…
Sérieusement, on va pas dire qu’on a passé un mauvais moment devant ce pilote de The Purge, mais ça reste un épisode d’introduction dans tout ce que ça implique ! Petit rappel des faits avant d’aller plus loin : le show est donc la transposition sur le petit écran de la saga connue sous le nom de American Nightmare chez nous, son réalisateur historique James DeMonaco officiant en tant que showrunner. Aucun angle « original », si ce n’est que les dix épisodes devraient s’arrêter pas mal sur les motivations des personnages impliqués (victimes ou participants).
Et c’est un peu ce que nous sert ces 50 premières minutes. On a une galerie de protagonistes et chacun se prépare à passer la « pire nuit de l’année » à sa façon, mais avec un point commun : le côté inhabituel de la chose. Du marine à la recherche de sa sœur, à la femme d’affaires obligée de rester au bureau en passant par un couple embarqué dans une soirée de la NFFA, ça sent la tension à plein nez alors que la Purge n’a pas encore commencé.
The Purge va devoir passer à l’acte
On s’attendait à un premier épisode qui plante le décor et c’est exactement ce qu’on a eu. Chaque fil rouge (trois pour l’instant) comporte assez d’indices et d’éléments pour que ça finisse par dégénérer assez rapidement (pour certains ça a déjà un peu commencé), mais tout reste à faire à présent. Parce que le succès où l’échec de la série va reposer sur ce juste équilibre entre le sous-texte politique, le développement des personnages et la brutalité des séquences. Équilibre que même les films ont plusieurs fois échoué à tenir.
Et si le format devrait permettre de satisfaire chaque attente tout en les développant davantage, on n’est pas à l’abri d’un scénario qui ne saura pas exploiter son nouveau terrain de jeu.