• Le Récap’
  • Cinéma
  • Jeu Vidéo
  • Littérature
  • Musique
  • Série
  • Spectacle
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
  • Le Récap’

    Taylor Swift, Kaamelott, Battlefield 6 … notre récap’ de la semaine

    17 août 2025

    Mercredi, Kaamelott, GTA VI… notre recap’ de la semaine

    10 août 2025

    Avatar, Spider-Man, Stephen King… Notre récap de la semaine

    3 août 2025

    Marvel vs DC, Gims vs Trump, Rachida Dati vs Avignon… Notre récap de la semaine

    27 juillet 2025

    Zelda, Steam, The Velvet Sundown… notre récap’ de la semaine

    20 juillet 2025
  • Cinéma
    7.5

    Critique Valeur sentimentale : chronique familiale à fleur de peau

    19 août 2025
    5

    Critique Alpha : métaphore virale qui s’enfonce dans le sable

    18 août 2025
    7

    Critique En Boucle : pas le temps de niaiser

    13 août 2025
    6.5

    Sortie DVD & Blu-ray – Rêves Sanglants : cauchemar en psychiatrie

    12 août 2025
    7

    Critique Together : couple phagocyte

    11 août 2025
  • Jeu Vidéo
    7.4

    Test Ninja Gaiden Ragebound : boucherie jouissive

    16 août 2025
    6.8

    Test Onimusha 2 Samurai’s Destiny Remaster : tranche dans le démon

    14 août 2025
    9.0

    Test Donkey Kong Bananza : il cogne fort quand il a la banane !

    28 juillet 2025
    7.1

    Test Until Then : guide pratique d’empathie

    8 juillet 2025

    Interview Unit Image : le studio français qui révolutionne l’animation et les VFX (Secret Level, Elden Ring, LoL, The Substance, Love Death & Robots…)

    10 juin 2025
  • Littérature
    9

    Critique Ædnan : Terre-mère, mémoire vive

    15 août 2025

    Donner ou revendre vos livres, la solution pour lire à moindre coût

    1 août 2025
    10

    Critique Intérieur nuit : dans les coulisses de l’effondrement

    1 août 2025
    7

    Critique Ananda Road : voyage sensoriel pour se retrouver

    22 juillet 2025
    8

    Critique Celui qu’on croyait mort : le sosie, la fuite, la faille

    15 juillet 2025
  • Musique
    8

    Critique Kneecap : biopic indépendantiste sous acide

    24 juin 2025

    Sortie Blu-ray, DVD & VOD – In bed with Madonna : Marketing ou vérité ?

    23 juin 2025

    Les avantages du piano numérique pour les musiciens modernes

    4 mars 2025
    7

    Critique Brian Jones et les Rolling Stones : la face cachée d’un mythe

    10 février 2025

    Musique : le top & flop 2024 de Léa

    25 décembre 2024
  • Série

    Récap Alien Earth Saison 1 épisode 3 : Métamorphose (Spoilers)

    21 août 2025
    6.5

    Critique Nine Perfect Strangers saison 2 : une retraite au sommet des Alpes

    20 août 2025

    Alien : Earth Épisodes 1 et 2 : récap des premiers chapitres de la série de Disney+ (spoilers)

    14 août 2025

    Mercredi saison 2 : nos théories sur la partie 2 (spoilers)

    12 août 2025
    5

    Critique Eyes of Wakanda Saison 1 : que vaut la première série d’animation canon du MCU ?

    2 août 2025
  • Spectacle

    Avignon 2025 – Nos 10 coups de cœur de ce Festival OFF !

    2 août 2025
    7

    Avignon 2025 – Les Feluettes : le récit déchirant d’un amour interdit

    2 août 2025
    9

    Avignon 2025 – Bel-Ami : du très beau théâtre de troupe !

    1 août 2025
    8.5

    Avignon 2025 – Macéra : une invitation au voyage

    28 juillet 2025
    8

    Avignon 2025 – Container : suffit-il de partir pour être libre ?

    27 juillet 2025
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
Accueil - Critique The Host : monstre politique
Critique The Host : monstre politique
© The Jokers
Cinéma

Critique The Host : monstre politique

Charley Charley4 mars 2023Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lireUpdated:4 mars 2023
Partage
Facebook Twitter WhatsApp

Le fondamental The Host ressort en salles dans une toute nouvelle version restaurée en 4K. L’occasion de se pencher à nouveau sur cet étonnant film du grand Bong Joon-ho (Memories of Murder, Parasite), qui peut se sans aucun doute se targuer d’être le plus grand film de monstre de ce début du millénaire.

The Host est un film important à bien des égards ! Outre le fait qu’il s’agissait à l’époque du premier film coréen vu par celui qui écrit ces lignes, le troisième film de Bong Joon-ho demeure encore aujourd’hui son plus gros succès sur le territoire coréen, et un pari totalement audacieux à l’époque de sa confection !

Auréolé de la réception positive de Barking Dogs Never Bite et surtout le chef-d’œuvresque Memories of Murder, Bong Joon-ho se voit proposer la réalisation d’un film de monstre dans la plus pure tradition du genre (inutile de répéter que la figure de Godzilla est une figure importante au sein du continent asiatique). C’est donc avec un budget d’un peu plus de 10 millions de dollars que le cinéaste accouchera d’une petite perle de genre.

Poisson mutant

The Host débute par une scène d’intro prenant place en 2002 (et réellement inspirée d’un fait réel de l’an 2000) dans une morgue de Séoul. Un pathologiste américain ordonne à son subordonné coréen de déverser dans le fleuve Han tout le stock périmé de formaldéhyde. Puis en l’espace de deux séquences se déroulant quelques années plus tard, un inquiétant phénomène se dessine : deux pêcheurs découvrent une sorte de poisson mutant, et un homme a le temps de discerner une masse monstrueuse sous l’eau avant de se suicider.

Critique The Host : monstre politique
© The Jokers

En 2006, Park Gang-du (le grand Song Kang-ho) est un père célibataire que d’aucun qualifierai de gauche ou paresseux. Il vit avec sa fille Hyun-seo et Hee-bong (le grand-père), tout en s’affairant quotidiennement à tenir le kiosque familial au bord du fleuve. Mais leur vie va changer radicalement le jour où un monstre amphibien va attaquer toute la population présente, et emmener Hyun-seo. Alors que le gouvernement tente d’endiguer cette menace, Gang-du va tout faire pour sauver sa fille, épaulé de son père, de sœur archère (Bae Doona) et de son frère alcoolique (Park Hae-il).

Mariage des genres

Rien qu’avec ce synopsis, The Host préfigure de toutes les obsessions de Bong Joon-ho : amour du genre, dynamiques familiales, mariage d’humour et de tension, maîtrise de l’action et du suspense, ainsi qu’une importante charge politique. Outre la lutte des classes (thème que l’on retrouvait dans Memories of Murder, Snowpiercer et bien entendu Parasite), la main de fer qui tenait la Corée jusqu’à la fin du XXe siècle fut un important terreau créatif pour toute une nouvelle vague du cinéma coréen (avec Park Chan-wook, Na Hong-jin et Kim Jee-woon).

The Host ne fait donc pas exception, tant il s’agit d’un des films les plus riches du cinéaste, balançant ses ruptures de ton avec une aisance rare, et une constance rarement égalée. Ainsi, outre la dimension monster movie (le titre original « Gwoemul » signifie « Monstre ») ultra efficace, c’est bien le drama familial et le pamphlet politique qui élèvent le film vers de nouvelles cimes !

Critique The Host : monstre politique
© The Jokers

Comme toujours, le casting est un des gros points forts du film : on ne présente plus Song Kang-ho (superstar de plusieurs films de Bong Joon-ho et Kim Jee-woon), complètement crédible en père pathétiquement attachant qui s’élèvera pour sauver sa fille. Chacun des acteurs apporte une dimension complémentaire à l’unité familiale, tout en gérant leur problématique propre (la fainéantise, la lenteur, la cohésion du groupe, et même le combat contre l’institution politique).

Gouvernement monstre

Empli d’humour et d’émotion (principalement centrée sur le personnage de Hyun-seo, avec une finalité plutôt surprenante pour le genre), The Host se révèle également terriblement accrocheur dans sa manière de dépeindre l’emprise de l’État face à une menace biologique (d’où le titre). Inspiré par l’épidémie du SRAS, il est d’ailleurs cocasse de voir les actions démesurées entreprises par les scientifiques et les militaires dans l’intrigue (quarantaine comprise) après la fameuse pandémie Covid.

Non content de taper sur le gouvernement, Bong Joon-ho dresse par ailleurs un portrait peu reluisant de l’influence américaine sur le pays (là encore immédiatement visible dans sa séquence d’intro ancrée dans le réel). Tout ceci trouvera donc son point d’orgue dans un superbe climax aux accents révolutionnaires, alors que le fameux monstre peut être vue comme la figure allégorique des actions étatiques !

Critique The Host : monstre politique
© The Jokers

The Host étant bien sûr un film de monstre (et il est présent sur de nombreux plans), il faut saluer le travail de Chin Wei-Chen et John Cox (deux artistes de Weta qui ont designé la créature), ainsi que les effets visuels de l’ancien studio Orphanage, capables de rendre crédible (et même impressionnant) un film au budget aussi faible. Le fameux monstre parait à la fois menaçant et maladroit, tout en ayant une démarche parfois chaloupée tel un animal blessé désireux de survivre !

Pour conclure, on pourrait déblatérer des heures sur The Host, un excellent film d’un grand cinéaste tout simplement, qui jouit d’une restauration 4K de toute beauté. Chaque détail explose à l’écran, permettant d’apprécier un peu plus la composition des cadres. Mais surtout, le fameux monstre bénéficie grandement d’un regain de travail des textures, pour un résultat encore plus palpable. Bref, une remastérisation de grande qualité, pour une œuvre séminale du cinéma coréen.

The Host ressortira au cinéma le 8 mars 2023 dans une nouvelle restauration en 4K

avis

9 monstre de cinéma

Avec The Host, Bong Joon-ho décuplait un peu plus son savoir-faire dans ce qui s'apparente aisément comme le plus grand film de monstre récent. Un drame familial inspirant autant qu'une charge politique percutante, une œuvre qui embrasse l'excellence et plus belle que jamais !

  • Moyenne des lecteurs (2 Votes) 9.3
Partager Facebook Twitter WhatsApp

Articles en relation

7.5

Critique Valeur sentimentale : chronique familiale à fleur de peau

5

Critique Alpha : métaphore virale qui s’enfonce dans le sable

7

Critique En Boucle : pas le temps de niaiser

Laisser une réponse Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Nos articles du moment
  • Dracula : pourquoi le nouveau Luc Besson est si problématique ?
  • Évanouis (Weapons) : explications sur la fin WTF et l'histoire (SPOILERS)
  • Récap Alien Earth Saison 1 épisode 3 : Métamorphose (Spoilers)
  • Alien : Earth Épisodes 1 et 2 : récap des premiers chapitres de la série de Disney+ (spoilers)
  • Cannes 2025 - Critique Alpha : métaphore virale qui s'enfonce dans le sable
  • Concours

Concours -terminé- In Bed With Madonna : 3 coffrets Blu-Ray + DVD à gagner !

23 mai 2025

Concours -terminé- Hurry Up Tomorrow : 5×2 places de cinéma à gagner !

13 mai 2025
  • La rédaction
  • Nous contacter
  • Vous faites L’Info Tout Court
  • Partenaires
  • Politique de confidentialité
  • Mentions Légales

Logo CFC 2019

Tapez votre recherche et appuyer sur Enter. Appuyez sur Esc pour annuler.