Après une saison 1 (notre critique du pilote) musclée mais terriblement redondante, Taken revient pour une saison 2 flambant neuve et pourtant, on sent que la série de NBC ne sera pas la révolution attendue…
Table rase. Avec l’arrivée du showrunner Greg Plageman (Person of Interest), Taken subit un ravalement de façade surprenant. On se sépare sans ménagement du casting de la saison 1 tandis qu’arrive une nouvelle équipe, réduite, composée de Jessica Camacho et Adam Goldberg pour servir au mieux Clive « Bryan Mills » Standen qui s’échappe d’une prison mexicaine, non sans recourir à de multiples pains dans la tronche façon Liam Neeson. Si l’univers ne change pas tant que ça, on assiste néanmoins à une baisse de budget qui se traduit par des fonds verts pas jolis jolis et une intrigue bouclée, histoire de reprendre les bonnes vieilles habitudes.
Déjà-vu. Hors c’est là qu’on attendait Taken au tournant. On espérait que ce changement de direction impliquerait du même coup une réalisation plus posée ou un fil narratif moins pauvre. Sauf qu’on nous ressert une caméra à l’épaule nauséeuse, une histoire de cyber-espionnage classique avec en prime un enlèvement résolu en un seul épisode. Pas de doute, Bryan a du skill, mais on apprécierait que l’équipe technique en ait aussi.