Canal+ livre son dernier né télévisuel, Panthers, reprenant l’histoire des braquages internationaux perpétrés par le groupe serbe Pink Panthers depuis 20 ans.
Après un braquage orchestré de main de maître dans une bijouterie marseillaise, un braqueur de haut-vol (Goran Bogdan), un flic de PJ (Tahar Rahim) et une employée d’assurance (Samantha Morton) se retrouvent liés par ce vol dont le modus-operandi ressemble à celui des Pinks Panthers, pourtant retraités.
Un polar noir et glacial mêlant trois personnages, trois destins, trois buts en un développement européen. La force du show réside dans son regard sur ces braqueurs serbes traqués par la police française et les assurances britanniques dans une Europe polyglotte. À la manière du Vol des Cigognes de Jan Kounen, d’après le roman de J.C. Grangé, on est plongé dans une enquête transgénérationnelle où les tentacules de la mafia des Balkans s’étendent jusque dans les pays occidentaux, le ton est sombre, violent et sans concession.
Avec ses 20 millions d’euros de budget, Canal+ tente d’offrir une alternative au tout-puissant Netflix, et ce premier épisode donne bon espoir. D’après une idée originale du journaliste Jérôme Pierrat sous la caméra de Johan Renck (The Walking Dead) Panthers promet d’être un thriller haletant.