À peine sorti du lycée, Only Real livrait il y a 3 ans son premier EP, Days on the City, branleur, nonchalant, mais d’une précision et d’une efficacité pop indéniable, il donnait envie de se donner coeur et âme à ce jeune slacker anglais. Après de longues années de concerts et singles livrés au compte-gouttes, un album a enfin vu le jour.
La recette n’a pas changée, entre Hip-Hop, Indie rock et Lo-fi, surf music, Jerk At the End of the Line recèle d’heureux joyaux, d’une feel-good music irrésistible. Tout semble brodé à la perfection, des couplets rappés aux refrains entêtants, des riffs de guitare accrocheurs à l’accent cockney du jeune rouquin.
Il y a une bonne raison pour que cet album, sorti fin mars, ne soit évoqué que maintenant. Chanson après chanson, tube après tube, c’est l’été qui se fait entendre, sautillant, rêveur, joueur ou triste, peu d’albums ont réussi à cerner cette saison avec une telle précision et une telle versatilité. D’une danse alcoolisée sur Pass The Pain à la mélancolie de Backseat Kissers, il y en a pour tous les goûts et tous les jours. Qualifier un album de perfection pop est presque devenu un cliché répété, mais je ne vois pas d’autre mot pour complimenter ce chef d’œuvre de légèreté.
Jerk at the End of the Line est disponible depuis le 27 mars 2015.
Article écrit par Elias Campos