Dans le premier tome de Gunnm, Gally (re)naissait et se devait de trouver une place dans ce monde. Ici, l’androïde va devoir affronter un sentiment bien humain : l’amour.
Humanisation. L’oeuvre de Yukito Kishiro continue sa percée anthropologique en rendant de plus en plus flou la frontière entre l’homme et la machine. Si Gally avait déjà tout de la petite fille, elle franchit un nouveau cap en ressentant le plus fort des sentiments. Dès lors, est-elle toujours réellement une cyborg, ou bien plus ? Cette question centrale du manga trouve dans ce tome 2 une nouvelle partie de la réponse, tout en jouant toujours sur l’ambiguïté.
Riches VS pauvres. Ce nouveau volume est également l’occasion d’en apprendre davantage sur la société qui régit Gunnm. On parle ainsi beaucoup de Zalem la flottante, destination rêvée par tous les habitants de la décharge, mais qui demeure inaccessible pour qui n’y est pas né (et resté). Une inégalité sociale qui permet de mettre en exergue cette fois l’inhumanité supposée de ceux d’en haut, et celle dont ceux d’en bas sont capables de faire preuve pour pouvoir y accéder. À suivre…