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Accueil - Critique Les traqués de l’an 2000 : hyper violence, sang, sexe et testostérone
Sortie Blu-ray & DVD Les traqués de l'an 2000 : hyper violence, sang, sexe et testostérone
© Rimini Éditions
Cinéma

Critique Les traqués de l’an 2000 : hyper violence, sang, sexe et testostérone

Gaëtan Jeanson Gaëtan Jeanson7 juillet 2022Aucun commentaireIl vous reste 6 minutes à lireUpdated:7 juillet 2022
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Rimini Editions propose depuis le 26 mai 2022 leur nouveau combo Blu-ray & DVD : Les Traqués de l’an 2000 (Turkey Shoot, de son titre original), sorti en 1983. Tandis que le film promet une satire politique futuriste à la 1984 aux visuels gores et excentriques, on a pourtant l’impression de se retrouver avec un gigantesque pot-pourri sans intérêt…

Les traqués de l’an 2000 se déroule dans un futur proche où un gouvernement totalitaire fait arrêter les citoyens considérés comme déviants ou résistants. Ils sont alors internés dans de terribles camps de rééducation où se pratiquent humiliations, sévices et tortures. Un jour, le directeur de l’un des camps décide d’organiser une chasse à l’homme. Les prisonniers seront relâchés dans une forêt proche et serviront de gibier…

© Rimini Éditions

Brian Trenchard-Smith est un réalisateur dont l’objectif principal est de divertir son audience. Sa carrière débute d’abord dans la publicité, puis il réalise le documentaire The Stuntman en 1973. Il y réalise ses premières scènes d’action grand spectacle et y raconte l’envers du décor du métier de cascadeur. Le casting fait découvrir Grant Page au public. Il deviendra un cascadeur de référence dans l’histoire du cinéma, notamment avec son travail sur Mad Max en 1979.

Le réalisateur enchaîne les productions, avec L’Homme de Hong Kong, Les Cascadeurs de la mort, La Rage de la Casse et Le Jour des assassins. Il y développe un cinéma aux cascades impressionnantes, rempli de testostérone et de baston. C’est donc avec une certaine logique que le scénariste Antony I. Ginnane fait appel à Brian Trenchard-Smith pour mettre en scène un scénario encore balbutiant, Les Traqués de l’an 2000. Pour lui, le cinéaste est taillé pour le job.

Bienvenue dans l’Ozploitation

Laissé à l’abandon des années durant, le cinéma australien connaît une nouvelle vague dans les années 70–80 nommée Ozploitation. Au programme : de l’hyper-violence, du sang, du sexe et une bonne dose de testostérone. C’est donc avec une certaine évidence que Brian Trenchard-Smith vient s’ancrer directement dans ce courant cinématographique. À l’image de celui-ci, Les Traqués de l’an 2000 n’a qu’un mot d’ordre, l’opulence… à outrance.

© Rimini Éditions

Le concept global du film repose sur une dystopie où un régime totalitaire emprisonne ses citoyens avides de liberté. Les Traqués de l’an 2000 prend des allures de métaphore filée et semble inviter à une grande réflexion sur la société et son gouvernement. Même si le pitch pourrait évoquer The Matrix sur son concept, on ne retrouve en revanche à aucun moment le génie des Wachowski pour le raconter.

Le film est bourrin à tous les niveaux. Par exemple, le commandant du camp est tout simplement nommé Thatcher, qui fait évidemment référence à Margaret Thatcher. Dans Les Traqués de l’an 2000, la finesse n’existe pas. Les personnages se résument à des fonctions et le scénario aux quelques lignes de son high-concept. En résulte de grosses lacunes de narration, avec l’absence de dramaturgie et de développement de personnages.

© Rimini Éditions

Globalement, Les Traqués de l’an 2000 souffre du mouvement cinématographique dans lequel il s’ancre. L’Ozploitation semble s’amuser de la femme objet et des hommes viriles qui font la bagarre. Dès lors, ces clichés peuvent clairement instaurer une distance avec le spectateur par sa mentalité complètement dépassée à certains moments… et précurseur de nouveaux sous-genre à d’autres.

Le scénario du métrage présente une héroïne féminine victime de ses bourreaux masculins. Tandis qu’elle fait partie de la nouvelle génération, les membres du camp incarnent un gouvernement conservateur et arriéré. En découle des hommes sans gêne, qui n’hésitent pas à faire usage de violence physique ou sexuelle. Heureusement, on y punit les méchants. Le film n’est alors pas sans évoquer le rape and revenge, donnant un semblant de fond au reste du film un peu plat.

© Rimini Éditions

Brian Trenchard-Smith arrive cependant à instaurer un véritable langage visuel au travers de son récit. On retient par exemple une photographie aux très fortes plongées et contre-plongées, matérialisant les rapports de force entre les personnages. Les protagonistes et antagonistes sont toutes et tous identifiables, notamment via leur costume et leur armes de prédilection. En découle malgré tout des notions semblables aux clichés… Dommage que la caractérisation des personnages s’arrête à ce niveau.

Gloubiboulga

Les Traqués de l’an 2000 manque cruellement de relief. Le film semble trop frontal sur son approche et n’hésite pas à mélanger tout ce qui fonctionne à l’époque. On découvre un peu de science-fiction, du fantastique (oui, oui, vous avez bien lu), un peu de survival et un peu de film de guerre. On hésite surtout pas à rajouter une bonne dose d’effets de gore pour lisser le tout, et surtout : on laisse toutes les incohérences au scénario. Car oui, ce qui compte, c’est les cascades et leur spectacle, la violence et le spectaculaire.

© Rimini Éditions

Bien que Les Traqués de l’an 2000 ne soit pas un chef-d’œuvre, il semble en revanche épouser tous les codes d’une époque, celle du cinéma australien des années 70-80. A propos, Rimini Editions propose quelques bonus intéressants au sein de son combo Blu-Ray et DVD où on peut donc en apprendre un peu plus sur le contexte de production du film et comprendre sa forme grandiloquente et son fond plus secondaire.

Dans tous les cas, Les Traqués de l’an 2000 reste intriguant, d’une part via son visionnage, mais également par sa portée cinéphilique. En effet, Brian Trenchard-Smith a été également une des grandes sources d’admiration pour Quentin Tarantino… et pourquoi pas d’inspiration, avec ses combinaisons jaunes et ses femmes aux grands couteaux.

© Rimini Éditions

Malgré quelques idées de fonds intéressantes, Les traqués de l’an 2000 se présente sous une forme spectaculaire, qui semble n’avoir comme mission le choc et le divertissement. Il semble donner l’impression d’un cinéma oppurtuniste et commercial, tout en restant underground par ses effets chocs et gore…

Brian Trenchard-Smith semble proposer un bel exemple de ce que représente l’Ozploitation. Il peut faire une bonne porte d’entrée à cette époque typique australienne qui continuera de se développer jusqu’à aujourd’hui (on peut notamment citer la terrifiante saga Wolf Creek).

Les Traqués de l’an 2000 est disponible en combo Blu-Ray et DVD depuis le 26 mai 2022.

Avis

5.0 Dubitatif

Les traqués de l'an 2000 est une surprise de cinéphile et une belle porte d'entrée au cinéma australien des années 70-80. Le métrage souffre cependant d'un scénario ultra léger se tenant aux quelques lignes de son high-concept, dommage.

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