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Accueil - Critique Leave Them Alone : western au féminin
Critique Leave Them Alone : western au féminin
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Littérature

Critique Leave Them Alone : western au féminin

Céline Spreux Céline Spreux13 novembre 2025Aucun commentaireIl vous reste 6 minutes à lire
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Oubliez la romance des grands espaces. Avec Leave Them Alone, Roger Seiter et Chris Regnault nous plongent au cœur d’un Ouest américain aride et impitoyable de 1874. Un western au féminin !

Leave Them Alone constitue un western au féminin âpre, où la survie des plus faibles, et notamment des femmes, dépend d’alliances inattendues face à la double menace des bandits cruels et des hommes d’affaires inhumains. Une BD à la tension palpable, dont le destin de trois femmes résonne comme un coup de feu sous le soleil écrasant de l’Arizona.

Paru le 15 octobre 2025 chez Bamboo Édition (Collection Grand Angle), Leave Them Alone constitue un récit complet qui renoue avec l’intensité des classiques du genre.

Le pitch ? Dans une région où les diligences représentent des cibles faciles pour les pillards, les destins de trois femmes que tout oppose vont se rapprocher, inévitablement croisés par la cupidité de la Westbank et la violence des bandits. Un drame psychologique et d’action où chaque espoir de liberté se paie à prix comptant.

Roger Seiter et Chris Regnault : deux artisans du réalisme

Le scénario est signé Roger Seiter, plume chevronnée du neuvième art (Fog, Special Branch, Dies Irae). On retrouve sa patte : des intrigues solides, des personnages humains et un souci historique rigoureux. Roger Seiter excelle dans l’art de rendre palpables les dilemmes moraux, sans jamais sacrifier le rythme.

Au dessin, Chris Regnault apporte une énergie brute et un souffle cinématographique. Son style, nerveux et expressif, confère à cette BD un réalisme quasi tactile : la sueur, la poussière, la peur… tout se ressent.

La colorisation, chaude et granuleuse, amplifie la tension, donnant au désert un rôle de personnage à part entière.

Critique Leave Them Alone : western au féminin
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Quand la poussière retombe, il ne reste que la violence

Arizona, 1874. Le bureau de la Westbank à Flagstaff, dirigé par John Byers, se trouve en crise : trois diligences attaquées, des passagers massacrés. Pour protéger la prochaine expédition vers Sedona, la banque mise sur une invention étonnante : un coffre qui explose s’il n’est pas ouvert avec la bonne clé.

Autour de cette idée – déjà digne d’un film de Sergio Leone – se tisse un récit à plusieurs voix, où la tension ne retombe jamais.


Pendant ce temps, sur les pistes poussiéreuses :

  • Mattie, une prostituée en fuite rêvant d’un nouveau départ. Sauvée par un homme mystérieux, elle se raccroche à une promesse fragile.
  • Marian et Elfie, une grand-mère et sa petite-fille, tiennent un relais de diligences à Dead Indian Peack. L’endroit va devenir l’épicentre du chaos.
  • Lew, le sauveur de Mattie, poursuit sa route vers le relais. Son passé comme ses intentions demeurent flous.

Leur rencontre ? Inévitable. Et sanglante. Tout converge vers un affrontement où chacun devra choisir entre sa survie, sa conscience, et la vengeance. Entre polar historique et fantômes idéologiques.

Les personnages face au désert

Le cœur du récit bat donc autour de ses trois héroïnes : Mattie, Marian, et Elfie.

Mattie incarne le courage obstiné. Son passé la hante, mais elle refuse de se soumettre. Marian représente la figure maternelle, solide comme la roche, elle a appris à survivre dans un monde d’hommes. Enfin, Elfie symbolise la jeunesse encore naïve, mais déjà marquée par la peur et la perte.

En face, la brutalité masculine prend deux visages. Burt Bell et ses brigands, bêtes sauvages sans morale ; John Byers, représentant d’une cupidité froide, prêt à sacrifier des vies au nom du profit.

Et puis il y a Lew, silhouette ambiguë. Justicier ou pion sur l’échiquier ? Sa présence ajoute une tension morale bienvenue : dans ce monde, personne n’est entièrement pur.

Critique Leave Them Alone : western au féminin
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Tension, poussière et cadrages à la Leone

Le trait nerveux de Chris Regnault capte la violence contenue du Far West.
Les visages sont burinés, les ombres épaisses, les vêtements marqués par la sueur. Les paysages, striés et pierreux, évoquent l’aridité du cœur humain.

L’approche visuelle se veut clairement cinématographique : plans serrés sur les regards, plongées vertigineuses sur les canyons, travellings imaginaires entre deux personnages avant l’affrontement.

Chaque planche respire la tension du duel. Les cases s’élargissent ou se resserrent pour accompagner la montée du danger. La violence se montre toujours présente, latente, jamais gratuite – une explosion de rage après une accalmie trompeuse. Le désert devient un protagoniste à part entière : il juge, il avale, il purifie.

Survie, liberté, et humanité perdue

Sous ses dehors de western classique, Leave Them Alone interroge la place des femmes dans un monde sans pitié.
Ici, la survie constitue le premier et dernier instinct. Elle est omniprésente. Chaque personnage lutte pour sa peau, mais aussi pour un sens à sa vie. Le texte abord également le thème du destin des femmes. En effet, au-delà des armes et des chevaux, Roger Seiter raconte la résilience féminine. Ainsi que l’alliance improbable de celles qu’on croyait faibles. La cupidité représente aussi un thème central. Ainsi, la vraie menace n’est pas toujours armée – elle s’incarne notamment dans les banquiers, symboles d’un système déshumanisé. Enfin, la justice personnelle prime dans cet Ouest sans loi. Par conséquent, faire justice soi-même devient un acte de survie. Le résultat ? Un western humaniste, sec et tendu, où les héroïnes refusent d’être des victimes (et c’est pas faute d’essayer de les soumettre).

Critique Leave Them Alone : western au féminin
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Pourquoi lire Leave Them Alone ?

Leave Them Alone constitue un western au féminin qui redonne au genre son souffle tragique tout en inversant ses codes.
Parce qu’il offre des personnages féminins puissants, complexes, ni saintes ni victimes.
Parce que le dessin de Chris Regnault transpire la tension et la beauté du désespoir.
Et surtout, parce que Roger Seiter maîtrise l’art du drame sous pression – celui qui reste en tête bien après la dernière case.

Leave Them Alone n’invente pas le western au féminin. Il le réinvente avec une sincérité rare, une tension maîtrisée, et une émotion brute.
Un récit complet qui se lit d’une traite et qui, une fois refermé, laisse dans la bouche le goût âpre de la poussière et du courage.

Roger Seiter et Chris Regnault – Leave Them Alone, Bamboo Éditions (Collection Grand Angle), 160 pages, paru le 15 octobre 2025.

Critique Leave Them Alone : western au féminin
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Avis

8 The Good, The Bad and The Women

Leave Them Alone constitue un western au féminin captivant au classicisme assumé, mais dont l’originalité réside dans l’entrelacement des destins féminins. Le scénario de Roger Seiter, riche en péripéties et en émotion, est sublimé par le dessin nerveux de Chris Regnault. Un récit intense et crépusculaire, digne héritier des grands films de Sergio Leone.

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