• Le Récap’
  • Cinéma
  • Jeu Vidéo
  • Littérature
  • Musique
  • Série
  • Spectacle
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
  • Le Récap’

    Lucky Luke, Rob Reiner, DLC de Clair Obscur… notre récap’ de la semaine 

    21 décembre 2025

    Avatar, Supergirl, Lara Croft… notre recap’ de la semaine

    14 décembre 2025

    Netflix propriétaire de Warner Bros, 28 Ans Plus Tard : Le Temple des Morts, Taylor Swift… notre récap’ de la semaine 

    7 décembre 2025

    Pierre Niney, Scrubs, Quentin Tarantino… notre récap’ de la semaine

    30 novembre 2025

    Zelda, Game Awards, Stargate… notre récap’ de la semaine 

    23 novembre 2025
  • Cinéma
    8

    Critique Roofman : cambrioleur au grand cœur

    25 décembre 2025

    Top 10 des meilleurs films Netflix 2025

    23 décembre 2025
    6.5

    Critique Scarlet et l’éternité : purgatoire pour un monde meilleur

    22 décembre 2025
    10

    Critique Marty Supreme : le chaos des grandeurs

    19 décembre 2025

    Avatar 3 – De Feu et de Cendres : explications sur l’histoire, la fin et le futur de la saga (SPOILERS)

    17 décembre 2025
  • Jeu Vidéo
    7.5

    Test Hyrule Warriors – les Chroniques du Sceau : du plaisir manette en main, mais sans éclat visuel

    18 décembre 2025

    ARC Raiders : pourquoi c’est la nouvelle référence du jeu multi

    6 décembre 2025

    Nintendo Switch 2 : jeux, prix, online… la console est-elle le bon achat pour Noël ?

    29 novembre 2025

    Octopath Traveler : origines, jeux, adaptation… le récap’ de tout ce qu’il faut savoir sur la saga

    26 novembre 2025

    Steam : offres, remboursement, jeux indé’… le récap’ !

    24 novembre 2025
  • Littérature
    10

    Critique 1991 : retour aux origines de Sharko

    22 décembre 2025
    8

    Critique Celle & Celui qui… : deux BD pour la curiosité

    15 décembre 2025
    7

    Critique Le Sympathisant : l’espion qui doute

    13 décembre 2025
    10

    Critique K2 : record au sommet du monde

    8 décembre 2025
    8

    Critique P*tain de facteur humain : autopsie d’un management en crise

    21 novembre 2025
  • Musique

    Bad Bunny : notre top de ses albums

    2 décembre 2025
    6

    Critique Hélé : Héléna sacrée nouvelle égérie de la pop sucrée

    28 novembre 2025
    5.5

    Critique La fuite en avant : Orelsan en daron défaillant du rap game

    15 novembre 2025
    8

    Critique Kneecap : biopic indépendantiste sous acide

    24 juin 2025

    Sortie Blu-ray, DVD & VOD – In bed with Madonna : Marketing ou vérité ?

    23 juin 2025
  • Série
    7.5

    Critique Pluribus Saison 1 : bodysnatcher grand sourire

    25 décembre 2025

    Top 10 des meilleures séries Netflix en 2025

    20 décembre 2025
    7.5

    Critique Le Président Foudroyé (mini-série) : un éclair de génie sur Netflix ?

    11 novembre 2025
    6

    Critique Culte – 2Be3 : To be Free

    31 octobre 2025

    10 séries à binger pour Halloween 2025

    27 octobre 2025
  • Spectacle
    10

    Critique Walt, la folie Disney : autopsie d’un génie de son siècle

    8 décembre 2025
    8.5

    Critique Chat Botté, le musical : une revisite pleine de panache du célèbre conte

    1 décembre 2025
    6

    Critique Honda Romance : entre introspection et maladresse

    17 novembre 2025
    8.5

    Critique Freedom Club : le pire de l’intelligence artificielle est-il à venir ?

    12 novembre 2025
    7

    Critique Peu importe : le couple au scalpel

    9 novembre 2025
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
Accueil - Critique Lorraine de Sagazan : l’art de manier Le Silence
Critique Lorraine de Sagazan : l’art de manier Le Silence
© Jean-Louis Fernandez
Spectacle

Critique Lorraine de Sagazan : l’art de manier Le Silence

Lucine Bastard-Rosset Lucine Bastard-Rosset25 février 2024Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lire
Partage
Facebook Twitter WhatsApp

Au Théâtre du Vieux-Colombier, Lorraine de Sagazan présente un spectacle authentique inspiré de l’œuvre du cinéaste italien Michelangelo Antonioni. Le Silence brise tous les attendus que l’on peut avoir d’une pièce de théâtre en proposant “une expérience sensible de proximité”. 

Il peut paraître absurde de mettre des mots sur un spectacle qui supprime la parole et les dialogues, d’expliquer avec le langage une œuvre qui fait du silence sa ligne directrice. Mais ici, il sera plutôt question de donner à lire le silence afin d’exprimer un ressenti constitué d’une infinité d’émotions.. Avec ce “manifeste sur la puissance expressive du silence”, Lorraine de Sagazan dépasse toutes les espérances. 

© Jean-Louis Fernandez

Écrire le silence

Bien que la parole soit quasiment inexistante, il y a bel et bien un texte à l’origine de Silence. Écrit par le dramaturge et romancier Guillaume Poix, celui-ci donne à lire les voix intérieures des personnages, des fragments d’une vie, sur lesquels se sont basés les comédiens de la Comédie Française pour développer leur rôle. Cette écriture de Silence est un chemin périlleux, inhabituel, mais elle a cette singularité de ne pas faire de la parole le centre de l’attention. Un décentrement s’opère ainsi, à l’instar de la Révolution Copernicienne citée plusieurs fois dans la pièce. Ici, la voix laisse le pas aux gestes, aux infimes réactions et à tous les objets qui ne servent habituellement que d’accessoires. 

© Jean-Louis Fernandez

Cette « parole silencieuse » s’ancre dans les œuvres d’Antonioni, lui qui souhaitait réaliser une fiction “de deux époux qui n’ont plus rien à se dire”. Que se passe-t-il lorsque le langage n’est plus ? Où porter notre attention une fois qu’on nous enlève ce autour de quoi tourne notre vie ? Lorraine de Sagazan fait sienne cette peur du silence et nous montre que les mots ne sont parfois pas utiles. 

Écouter le silence

Il faut accepter de faire face à des comédiennes et comédiens qui ne prononcent pas une seule parole, accueillir ce silence et consentir à voir au lieu d’entendre. Ce sont ainsi les attitudes et mouvements qui deviennent importants et le lien qu’ils entretiennent avec leur environnement. Il entrent en écho avec les images projetées sur un écran disposé au-dessus de la scène. Ces vidéos, élaborées par Jérémie Bernaert, expriment une partie de ce qui n’est pas dit et permettent au spectateur de tisser des liens.

© Jean-Louis Fernandez

Mais, peut-on véritablement parler de silence ? Puisque le silence est une “absence de bruit”. Or, il y a bel est bien des bruits à écouter dans la pièce : un bruit blanc sur une platine, des cassettes audios, une radio, la sonnerie d’un téléphone, une balle de tennis qui rebondit, le chien Miki… Ces sons agissent sur la perception du spectateur et sa compréhension de l’histoire. Elles fracturent l’espace et prennent toute leur importance : elles ont été spécialement choisies pour être entendues. Leur impact en est ainsi décuplé et chaque bruit se ressent avec tout ce qu’il contient.  

Une histoire faite de détails

Sur scène, le salon d’un appartement s’étend avec tout ce qu’il peut présenter de plus anodin : une table, des chaises, un buffet, un canapé, un miroir… Pourtant, quelque chose dénote, un petit rien qui trouble par sa présence : ces cartons amoncelés sur le sol. À qui sont-ils ? Pourquoi sont-ils ici ? 
Le récit de Silence se constitue d’une infinité de détails que le public doit se charger de relier.

© Jean-Louis Fernandez

Les clés de lecture habituellement données par les dialogues sont remplacées par une accumulation d’éléments épars. Il faut savoir se fier à ses sensations et admettre que chacun avance à son rythme dans l’histoire. Cette “impossibilité de saisir de manière décisive et définitive un sens”, que Guillaume Poix évoquait lui-même, confère à la pièce toute sa puissance.

Tout n’est qu’émotions

Le propre de l’émotion n’est-il pas de nous saisir sans que l’on s’y attende ? De s’emparer de notre corps pour le traverser de façon involontaire ? Le personnage de Marina est celui qui incarne le mieux cette idée, elle qui ne peut contenir sa tristesse et son désespoir. Elle déambule sur la scène, prenant son chien dans ses bras, ce petit animal qui seul à le pouvoir d’apaiser un être humain dans la détresse. Sa présence est essentielle, il joue un rôle au même titre que les autres personnages.

© Jean-Louis Fernandez

Et nous rejoignons ce bal des émotions et laissons les sentiments incontrôlés nous inonder. Car Le Silence est une affaire de ressentis et de perceptions, un tableau qui laisse les émotions nous envahir. A nous d’accepter de les recevoir telles qu’elles se présentent, car tout comme les personnages nous vivons l’instant présent sans parler, avec tout ce qu’il peut posséder de beau comme de sombre.

Le Silence de Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix est à découvrir au Théâtre du Vieux Colombier jusqu’au 10 mars.

Avis

8 Le langage du silence

Avec Le Silence, Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix explorent la partie immergé du théâtre. En s'emparant du silence, ils livrent un spectacle qui laisse la place aux gestes, aux infimes réactions des personnages. Ici, il n'est plus question d'écouter mais de voir, de se laisser porter par ses émotions et son ressenti. Une œuvre qui ne laisse pas indemne et à laquelle il faut oser s'accrocher.

  • Moyenne des lecteurs (0 Votes) 0
Partager Facebook Twitter WhatsApp

Articles en relation

10

Critique Walt, la folie Disney : autopsie d’un génie de son siècle

8.5

Critique Chat Botté, le musical : une revisite pleine de panache du célèbre conte

6

Critique Honda Romance : entre introspection et maladresse

Laisser une réponse Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Nos articles du moment
  • Top 10 des meilleures séries Netflix en 2025
  • Avatar - De Feu et de Cendres : explications sur l'histoire, la fin et le futur de la saga (SPOILERS)
  • Top 10 des films Netflix en 2025
  • Critique Marty Supreme : le chaos des grandeurs
  • Avengers Doomsday : explications sur le premier teaser de l'évènement Marvel
  • Concours

Concours -terminé- La Furie des Vampires : 2 combos Blu-Ray + DVD à gagner !

29 septembre 2025

Concours -terminé- De Mauvaise Foi : 3 DVD à gagner !

12 septembre 2025
  • La rédaction
  • Nous contacter
  • Vous faites L’Info Tout Court
  • Partenaires
  • Politique de confidentialité
  • Mentions Légales

Logo CFC 2019

Tapez votre recherche et appuyer sur Enter. Appuyez sur Esc pour annuler.