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Accueil - Critique L’Étranger : saisissante passivité
Critique L’Étranger : Saisissante passivité
© Gaumont
Cinéma

Critique L’Étranger : saisissante passivité

Rosalie Grand d'Esnon Rosalie Grand d'Esnon25 octobre 2025Aucun commentaireIl vous reste 6 minutes à lire
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L’Étranger d’Albert Camus est un des chefs-d’œuvres de la littérature française ! Cette adaptation éponyme par François Ozon s’attaque donc à un monument français, avec Benjamin Voisin dans le rôle principal. Le résultat est un long-métrage étourdissant de beauté, qui relève haut la main le pari d’une adaptation cinématographique. 

Au sujet de son personnage dans L’Étranger Albert Camus écrit « Je voulais dire seulement que le héros du livre est condamné parce qu’il ne joue pas le jeu. » François Ozon (L’Amant double, Été 85, Mon Crime) s’est lui, pris au jeu de l’adaptation romanesque, et son film L’Étranger explore avec brio la mystérieuse histoire de Meursault. 

Des mots à l’écran 

« Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. » Cette phrase est susceptible de réveiller des souvenirs pour beaucoup d’entre nous. C’est sur ces quelques mots que s’ouvre le roman d’Albert Camus, L’Étranger. Une première phrase très célèbre dans la littérature française. Sans pour autant prétendre repartir dans un cours de français, il faut tout de même avouer que ces mots sont frappants et en disent long sur le personnage principal.

Meursault ne ressent pas grand-chose, ou à vrai dire, quasiment rien. Il ne montre aucune émotion , il ne sait jamais rien, ne se questionne de rien, parce que de toute façon, à quoi ça sert ? Même à l’instant clé de l’histoire, Meursault ne ressent rien. L’Étranger c’est l’histoire d’une jeune homme qui ne pleure pas à la mort de sa mère. Une incapacité qu’on ne cesse de lui reprocher et pour laquelle il va finir par payer. 

Critique L’Étranger : Saisissante passivité
© Foz – Gaumont – France 2 Cinema

Un petit point historique s’impose tout de même. Écrivain français incontournable, Albert Camus était aussi philosophe de l’absurde. Un courant de pensée qui s’appuie sur une impression injustifiée d’exister. On n’ira pas plus loin, l’idée n’est pas de disserter sur le sens de la vie. Suivant cette idée, dans L’Étranger, Meursault parait détaché de tout ce qui lui arrive, très passif. A l’écrit, cela rend une impression de vide, de passivité extrême qui perturbe.

À part peut-être dans la deuxième partie du livre, oui, mais ça, vous le saurez seulement si vous avez lu le texte de Camus ! Et si c’est avec un peu d’appréhension qu’on entre dans une salle de cinéma pour voir L’Étranger d’Ozon, il faudra avouer que c’est une adaptation très réussie. Le point de vue impersonnel de la caméra est une formule absolument parfaite pour capter le côté impassible du personnage. Meursault est autant spectateur que nous de ce qui est en train de lui arriver. 

Un contraste digne du Caravage 

L’Étranger a connu une première adaptation en 1967 par le maitre Luchino Visconti. Dans cette version, l’image est colorisée. Mais en 2025, Ozon fait un pas de côté en nous offrant un noir et blanc tout simplement sublime. Quand on s’intéresse un peu à la photographie, on sait qu’un bon noir et blanc est un question de lumière bien maitrisée. Tout est dans l’emplacement des spots lumineux pour mieux creuser les contrastes et avoir des nuances plus profondes.

Dans L’Étranger d’Ozon, la composition visuelle est autant travaillée qu’un tableau du Caravage. On le rappelle, Le Caravage est un peintre de la Renaissance italienne, très célèbre pour son utilisation du clair-obscur. De fait, dans l’adaptation d’Ozon, on sent la précision extrême de la mise en scène et sa qualité indiscutable donne à voir une image étourdissante de beauté. 

Critique L’Étranger : Saisissante passivité
© Foz – Gaumont – France 2 Cinema

Un autre point qu’il est bon de rappeler, c’est que dans L’Étranger, il fait chaud, très chaud. L’intrigue se déroule à Alger sous un soleil de plomb. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la caméra d’Ozon a trouvé le moyen de nous faire ressentir cette chaleur. Le noir et blanc permet de rendre une atmosphère caniculaire écrasante. Si on l’a tous vécu cet été, on arrive presque à ressentir à nouveau cette gêne en les voyant tous suer. De fait, les costards noir des personnages nous paraissent étouffants, on a envie de se déboutonner le col nous-même.

Cette ambiance lourde est accompagnée par une musique qui se fond merveilleusement bien avec l’intrigue. La bande son de L’Étranger accompagne l’image, sans jamais être omniprésente. Elle accentue le drame d’une scène, met en avant la gravité des paroles des personnages. Elle tisse une toile délicate autour d’une mise en scène tout en lenteur pour mieux marquer la passivité extrême du texte de Camus. 

L’absence omniprésente 

Quand on imagine un peu naïvement un acteur, on visualise quelqu’un qui laisse libre cours à ses émotions. Le corps est l’outil de l’acteur, son visage, ses mots, des vecteurs de sentiments. Mais dans L’Étranger, Benjamin Voisin relève un défi radicalement différent. Dans la peau de Meursault, il devient mutique, en retrait de tout. Il est là et voit tout, mais ne fait rien. On passera sur l’envie atroce de le secouer quand il regarde le vieux Salamano (joué par Denis Lavant) battre son chien.

Si l’indifférence du personnage peut sembler redondante de prime abord, eh bien ce n’est finalement pas le cas. En un sens, on s’identifie presque à lui. On en vient à sourire quand il répond un énième « je ne sais pas ». François Ozon filme Meursault, mais Albert Camus continue de nous faire part de l’absurdité d’une existence par Benjamin Voisin. Ce dernier s’épanouit dans un rôle complexe, d’une maitrise extrême, qui atteint son paroxysme dans la dernière partie du film. 

Critique L’Étranger : Saisissante passivité
© Foz – Gaumont – France 2 Cinema

Aux côtés de Benjamin Voisin, Pierre Lottin incarne la seconde figure masculine (et très toxique) du film. Raymond Sintès est le genre de gros lourd qu’on a tous déjà rencontré au moins une fois. Le mec qui roule des mécaniques et qui se vante de battre sa femme. La recette parfaite pour nous hérisser le poil. Si on regrette que Lottin semble se cantonner à ce genre de rôle, dans L’Étranger, il est délicieusement exécrable. De fait, la passivité de Meursault en devient d’autant plus rageante. Mais le casting de choix d’Ozon ne s’arrête pas là ! La figure féminine principale est interprétée par Rebecca Marder. Marie est amoureuse de Meursault, envers et contre tout. C’est la seule à adoucir le paysage écrasant de cette histoire. Elle nous fait du bien, son émotion nous touche. On saluera enfin la performance de Denis Lavant, aussi touchant que détestable. Et celle de Swann Arlaud dans un rôle qui nous donne envie de l’étriper. 

L’adaptation de L’Étranger d’Albert Camus paraît de prime abord ne pas être une mince affaire. Et pourtant, tous les doutes peuvent se dissiper face à L’Étranger de François Ozon. On oublie le roman, on passe simplement un très bon moment devant un film magnifiquement réalisé avec des acteurs aussi poignants qu’exaspérants. 

L’Étranger de François Ozon sortira au cinéma le 29 octobre. 

Avis

8 Saisissant

L’Étranger de François Ozon est une magnifique adaptation du chef d’œuvre d’Albert Camus. Ozon insuffle la beauté des codes du 7ème art aux mots de l’écrivain dans un film qu’on vous conseille vivement d’aller voir.

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