Ultime comédie américaine à débarquer sur nos écrans en 2016, Joyeux Bordel se paie un casting habitué du genre devant la caméra d’un duo de réalisateurs peu enflammés : Will Speck et Josh Gordon (Les Rois du patin, Une famille très moderne). Autant dire qu’on croyait pas trop au miracle de Noël…
Pas le bordel annoncé. Avec la promesse d’une grosse fiesta déjantée au sommet d’un building, on pensait voir un énième ersatz de Very Bad Trip ou Projet X. Or le film (trop référencé au passage) se montre finalement bien plus sage qu’il n’y paraît et nous offre qu’un petit apéro entre amis, ou presque. Trop dans la retenue, cette comédie de Noël pour adulte aurait mérité de l’être un peu moins. D’autant qu’elle tente de nous faire avaler la pilule d’une réflexion sur le capitalisme (via le personnage de Jennifer Aniston, pourtant très bonne dans le rôle) qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Un peu de joie, bordel !
Un casting au diapason. Reste le plaisir de voir toutes ces têtes hollywoodiennes parvenir à exister au milieu de tout ce bazar. Outre le charme toujours intact d’Olivia Munn, Kate McKinnon confirme qu’après S.O.S. Fantômes, elle peut tenir la dragée haute à n’importe qui. La vraie star, c’est elle !