101e film de Takashi Miike (oui oui) et nouvelle adaptation d’un manga culte, Jojo’s Bizarre Adventure : Diamond is unbreakable – Chapter 1 a fait un tel flop au Japon qu’il ne devrait pas y avoir de Chapitre 2. On comprend sans mal pourquoi.
Témérité non récompensée. Conjuguer un seinen réputé inadaptable avec ses 120 volumes et son histoire répartie sur plusieurs générations et un réalisateur capable du meilleur comme du pire a tout du projet casse-gueule. Et si on reconnaît au cinéaste une véritable envie de bien faire, le résultat tient de l’imbroglio total où la bêtise flirte avec la gêne.
Amas de n’importe quoi. Effets spéciaux en manque de budget, acteurs en surjeu affligeant, humour constamment à côté de la planque, ce Jojo’s Bizarre Adventure peine à amuser le connaisseur au-delà du fan service quand le néophyte se sentira totalement largué. De plus, le film se paye plusieurs longueurs, notamment sur la fin, laissant ainsi le supplice durer. Quelques rares moments épiques viennent pourtant montrer que, derrière le désastre, le cinéaste a encore du talent à revendre… s’il n’avait pas eu la folie des grandeurs.