À l’occasion du retour en salles du premier film de la franchise, Harry Potter à l’école des sorciers, la rédaction s’est penchée sur le sixième volet de la saga, Le Prince de Sang-mêlé. Un long-métrage sombre, dans la même lignée que le cinquième opus, mais parsemé de touches d’humour bienvenues.
Tragédie en cinq actes. Ce que l’on perçoit assez rapidement en se replongeant dans le film, c’est sa maturité et celle de ses comédiens. Un long-métrage plutôt fin dans ses dialogues et répondant en partie aux critères de la tragédie, avec un final en apothéose. Au bout du compte, ce sixième volet est peut-être l’un des plus ténébreux de la saga, autant dans son histoire que dans sa photographie.
Un peu de légèreté dans ce monde de brutes. Le film trouve un juste équilibre grâce à l’humour discret mais omniprésent. Des petites piques et autres calembours percutants qui viennent à point nommé et permettent un peu de légèreté dans cet océan de gravité. La quête initiatique de Harry est assez bien résumée dans le film, même si elle semble sommaire par rapport au roman de J.K. Rowling. On aurait en revanche d’autant plus apprécié que le film soit un peu plus proche du livre, assez complexe et précis dans sa trame.