Huit ans (!) après Death Magnetic, Metallica ressort l’artillerie lourde avec Hardwired… to self-destruct, dixième album, plus inspiré que son prédécesseur, mais toujours imparfait.
Exutoire. Mis à part quelques écarts liés à l’âge (troll inside), les quatre fous furieux de Metallica prouvent qu’ils en ont encore dans les pattes ! Faire du (presque) neuf avec du old-school, voilà le credo de James Hetfield et de sa bande. L’album respire la nostalgie thrashouille des débuts (Spit out the Bone, Harwired, les deux morceaux les plus réussis de l’opus); on y retrouve également les lourdeurs à la Master of Puppets (Confusion) ou Load (Now That We’re Dead, Dream no More). Le tout agrémenté d’une production plus honnête (merci Greg Fidelman), mais toujours un peu mollasse.
Casse-gueule. Le format toujours très bancal du double album fait malheureusement du tort à ce Hardwired…to self-destruct. Difficile en effet de tenir le rythme (80 minutes), surtout à 200 bpm ! Les morceaux regorgent d’idées, parfois biscornues où les riffs s’éparpillent et s’enchaînent à une cadence infernale, au point de laisser une impression globale de fatras. Si Hardwired…to self-destruct aurait certainement mérité d’être plus concis, on retiendra l’effort de Metallica pour retrouver les hautes sphères du rock-métal, le vrai.
6 commentaires
J’ai lu « trash » dans le titre. J’ai ri. Et je suis parti.
Mais vous avez pris le temps d’écrire un commentaire, c’est gentil 🙂
Je réagirai quand un mec payé pour faire un article sera capable de rédiger sans fautes d’orthographe.
A partir de là, l’article est à la hauteur de son français…nul et abject!
Vous savez que le Thrash Metal est un genre de musique ? Ce n’est donc pas une faute 🙂
Les lourdeurs à la Master of Puppets… dans le bon ou dans le mauvais sens du terme ? 😉
Plutôt dans le bon sens 🙂