Un cheval sans tête accroché au sommet d’un téléphérique. Dès les premières minutes, Glacé avait démarré au pas de course. Dommage qu’elle ait immédiatement ralenti, pour ne jamais retrouver son rythme de départ.
Une histoire qui fait froid dans le dos. L’atmosphère est tendue, glauque, pesante. On se sent enfermé, confiné dans ces montagnes menaçantes. Une impression de mal être qu’on avait déjà perçue avec Les Revenants. Les personnages sombres, les secrets noirs et les meurtres ritualisés sont en parfaite symbiose avec ce décor sans couleurs. Pascal Greggory manie la psychopathie de son personnage avec subtilité. On oublie même qu’il est acteur pour ne plus voir qu’un fou. Pourtant, si le plan semble parfait, on n’arrive pas à se faire embobiner.
Un peu cousu de fil blanc. Chaque fois qu’un nouvel élément apparaît dans l’enquête, le suspense n’a pas le temps de s’installer qu’on nous donne déjà la réponse. Le scénario ne laisse de place à aucune surprise. Glacé devient alors lassante et passablement ennuyeuse. Dommage pour le casting, qui est, lui, largement à la hauteur. Trop élevé d’ailleurs, pour une intrigue qui ne décolle pas. On voulait frissonner devant une neige tachée de sang, on a plutôt langui face à une énigme déjà à moitié fondue.
Retrouvez la saison 1 de Glacé sur M6 replay.