Everest c’est l’histoire d’un mec au nom à coucher dehors, Baltasar Kormàkur, oscillant habituellement entre son pays natal (Survivre) et Mark Wahlberg (2 Guns), qui décide de réaliser un film qui pourrait enfin lui faire atteindre le sommet d’Hollywood, sans trop perdre la tête au passage.
Dans son sac d’alpiniste, il prend un sacré casting (Brolin, Clarke, Gyllenhaal, etc.), une 3D immersive (pour une fois) et surtout une paire de couilles grande comme la montagne pour éviter à ce film faussement catastrophe d’en devenir une. À l’inverse du film d’altitude traditionnel, Everest démontre une pudeur du spectaculaire, préférant mettre l’homme et la nature au premier plan dans ce qui ressort être un mélange de genres particulièrement bien équilibré. Drame, action, frisson, le réalisateur touche à tout et même à sa première équipe de têtes d’affiche qu’il n’hésite pas à sacrifier pour subitement sortir la deuxième de son chapeau. Culotté le bonhomme !
La sauce prend si bien qu’on ne peut s’empêcher de se sentir frustré par cette aventure un poil courte (malgré ses 2h) donnant l’impression tenace qu’on a loupé quelque chose. La cime de l’Everest n’est pas atteinte, mais on reste content du voyage.
Everest sort le 02 février 2016 en vidéo