Muse, c’est un peu le U2 des moins de 25 ans, même débuts prometteurs, même virage vers un pompeux insupportable, même succès ou mêmes irréductibles fans. Autre point commun : le fait que chaque sortie reste un événement alors que le groupe n’a rien produit d’écoutable depuis plusieurs années.
Alors quelles étaient nos attentes au sujet de ce dernier album, le bien nommé Drones ? A vrai dire : qu’il soit court. J’ai, en mon temps, adoré Muse et je continue de penser que Origin of Symmetry et Showbiz sont tous deux excellents, mais de pitrerie en pitrerie, j’ai fini par perdre la foi. Grandiloquence forcée? Check. Solos de guitare lourdingue? Check. Vocaux hallucinés dignes de Paul Dano dans There Will Be Blood? Check. Check, check check.
Muse est arrivé à un point de presque non retour, celui ou des morceaux comme Psycho peuvent sampler le Full Metal Jacket de Stanley Kubrick sans la moindre once d’ironie, celui ou un groupe d’une telle ampleur, peut se permettre d’écrire des paroles telles que « Yeah, I’m free/ From society/ You can’t control me/ I’m a defector! » au premier degré. Drones est un album laid, Drones est un album lourd, Drones est un album prétentieux, et avant tout, Drones est l’œuvre d’un groupe mégalomane, ancien créateur d’hymnes, converti en insupportable tryhard.
Drones est sorti le 8 juin 2015.
Article écrit par Elias Campos
2 commentaires
Chronique de merde, une fois de plus… Car il est à la mode de casser Muse sans avoir pris le soin d’écouter le cd… Du recopiage d’une autre chronique… Allez hop j’imprime et je me torche le cul avec !
Si toutes les critiques disent qu’un album est mauvais, c’est peut-être le cas non?
Je suis un ancien fan de muse, j’ai adoré une grande partie de leur discographie mais depuis The Resistance, ils sont une énorme blague.
T’as le droit d’avoir des gouts différents de ceux de la critique, juste ne renie pas notre travail parce qu’on a pas le meme point de vue.
Attention, le papier d’impression ça peut causer des hémorroides. :^)