Vendredi sortait sur Netflix ce qui semble être l’OVNI de cette fin d’année, Dark. Une série allemande qui joue avec le temps tout en surfant sur la vague de l’étrange à l’image de Stranger Things.
Théorie de la relativité. La série nous plonge d’entrée dans les théories d’Einstein sur la vision que l’être humain a de l’espace-temps tout en évoquant la possibilité de voyager dans le passé ou le futur. Un thème cher à la science-fiction, ici abordé de manière originale et efficace. La série est dynamique et intrigue dès le début tout en prenant le temps de poser sa trame. On regrette en revanche un manque de relief et une surabondance de personnages qui tend à perdre un peu le spectateur.
Jeu de miroir. Le point fort de cette série est sans conteste son esthétique soignée. Les plans séquences sont intelligents, jouant souvent sur la symétrie et la binarité : entre passé et présent, entre parents et enfants, symétrie dans les décors, les lieux, les lumières et même dans le temps (on pense aux aiguilles des horloges). Un kaléidoscope d’images et de prises de vues que l’on retrouve jusque dans le générique, façon test de Rorschach. Brillant.