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Accueil - Critique Chien 51 : la dystopie pour les nuls
Critique Chien 51 : la dystopie pour les nuls
© Studiocanal
Cinéma

Critique Chien 51 : la dystopie pour les nuls

Charley Charley7 septembre 2025Aucun commentaireIl vous reste 6 minutes à lireUpdated:7 septembre 2025
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Présenté à la Mostra de Venise, Chien 51 est le nouveau film de Cédric Jimenez après Bac Nord et Novembre. Adaptant le roman d’anticipation de Laurent Gaudé, ce blockbuster français de science-fiction est porté par Gilles Lellouche, Adèle Exarchopoulos, Louis Garrel et Romain Duris. Du polar ambitieux, mais qui tombe malheureusement à plat !

En moins d’une décennie, Cédric Jimenez aura su s’imposer comme un nom du cinéma populaire français. Avant Chien 51, le réalisateur marseillais avait su frapper fort avec La French, relecture du cinéma 70’s dans nos belles contrées, ou encore via son sympathique HHhH. Mais c’est évidemment avec le succès du coup-de-poing Bac Nord que Jimenez s’est pleinement révélé, avant d’afficher une maîtrise technique certaine dans le néanmoins très creux Novembre.

Fin de trilogie policière

Et avant son biopic de Johnny Hallyday, Jimenez clôt sa trilogie policière en adaptant le roman éponyme de Laurent Gaudé. Une superproduction à la française bénéficiant ainsi du même budget que Le Comte de Monte-Cristo ou encore que le Dracula de Luc Besson, nous présentant le Paris des années 2040 ! La capitale est ainsi divisée en 3 zones (celle des ultra riches, des bourgeois et de la plèbe plus pauvre), tandis que les forces de police travaillent conjointement grâce à l’intelligence artificielle Alma.

Alors que l’inventeur d’Alma est mystérieusement assassiné, Zem (Gilles Lellouche), un flic désabusé de la zone 3, doit collaborer avec Salia (Adèle Exarchopoulos), une enquêtrice de la zone 2. Un pur canevas de polar/film noir, mais qui diffère drastiquement du roman originel par l’incorporation centrale de l’intelligence artificielle en tant que régisseuse omnisciente de cet univers.

Critique Chien 51 : la dystopie pour les nuls
© Studiocanal

Chien 51 cite donc ouvertement Minority Report (l’intervention policière basée sur de l’algorithmique) et Les Fils de l’Homme (un récit futuriste proche) pour tenter de proposer à la fois un film de genre autant qu’une réflexion sur des problématiques contemporaines par le prisme de l’anticipation. Malheureusement, c’est sur ces deux aspects que le bât blesse !

Blockbuster français techniquement propre

Pourtant, Jimenez affiche toujours une certaine maîtrise technique, et ce dès sa séquence introductive auprès d’un checkpoint entre deux zones : une course-poursuite nocturne suivie de fusillades surplombée par des drones (les yeux d’Alma). Une installation de décorum sèche, précise et sans bout de gras, d’autant que le sound design et le score atmosphérique de Guillaume Roussel (Les Trois Mousquetaires, 13 Jours 13 Nuits) parviennent à agripper le spectateur.

Le féru de SF pourra même s’extasier lors de quelques secondes éparses sur la volonté d’une production design à la fois discrète dans sa logique d’anticipation (là encore, Chien 51 est censé se dérouler dans la France de demain et on arrive globalement à y croire d’un point de vue technologique), et également cohérente dans sa manière d’imaginer un futur immédiat complètement dépendant à la technologie.

Critique Chien 51 : la dystopie pour les nuls
© Studiocanal

Le script de Jimenez et Demangel (Le Roi Soleil, Mercato) use d’ailleurs immédiatement de ce canevas dans les premières minutes du film, alors qu’on découvre un Zem insomniaque s’énervant face à un service-après-vente entièrement géré par IA. Mais excepté ces quelques visions de drone ou bien un fusil de Chekhov saugrenu prenant la place d’une agence esthétique pourvoyeuse de sosies (du pur deux ex machina à l’arrivée), cette adaptation de Chien 51 élude quasi intégralement tout questionnement réflexif vis-à-vis de la conception et l’exploitation de son univers !

Intrigue à encéphalogramme plat

De plus, le roman de Laurent Gaudé se voulait dans un certaine mouvance cyberpunk certes, mais restait avant tout un polar à fleur de peau. Ici, Jimenez se contente d’emballer les séquences galvaudées pour une intrigue globalement cousue de fil blanc. Orchestrée sans réel rebondissement ni réelle envie de piéger le spectateur biberonné aux centaines d’histoires similaires, la trame de Chien 51 subit néanmoins un ultime retournement dans un climax d’infiltration en mode facile.

Le déroulé global est ainsi prétexte à exposer le casting du film : Louis Garrel se demande ce qu’il fait ici en crypto-messie anarchiste, Romain Duris fait acte de présence, mais Artus se veut étonnamment convaincant en commissaire sur le fil, tandis que Valeria Bruni Tedeschi apporte une dose de douceur à cet univers globalement frigide vis-à-vis de son humanité. Engoncé dans une structure typique de polar, les enquêteurs doivent ainsi collaborer et explorer les diverses strates de la société pour extraire le ver de la pomme pourrie.

Critique Chien 51 : la dystopie pour les nuls
© Studiocanal

Et à ce titre, Chien 51 laisse parfois entrevoir un constat évocateur vis-à-vis d’une société occidentale où les fractures sociales ont engendré l’effondrement démocratique, religieux et spirituel au profit de l’individualisme, de l’ultra-contrôle et d’une simple échappatoire possible grâce au divertissement télévisuel (Destiny, un jeu télévisé dont le gagnant peut s’extraire de la zone 3 pour passer à la 2e).

Chien 51, ou le Paris futuriste sans substance

Bref, des éléments cohérents au milieu de ces rues ghettoïsées comme des bidonvilles, mais où malheureusement Chien 51 pêche rapidement en terme d’incarnation pure. C’est d’autant plus regrettable car à mesure que le fil se déroule, on s’attache progressivement au duo formé par un Gilles Lellouche toujours aussi bon à véhiculer l’humain derrière la carapace rêche, ou bien une Adèle Exarchopoulos laissant elle aussi les manières de son personnage au placard à mesure que sa vie est mise en danger.

Critique Chien 51 : la dystopie pour les nuls
© Studiocanal

Problème : de par sa durée ramassée d’1h40, le film ne nous immerge que rarement dans la détresse de ce Paris de 2040, sans réellement exploiter son setting. Difficile donc de croire à la condition d’un Zem présenté comme un chien à la solde des puissants alors qu’il vit dans un 60m2 avec vue sur Montmartre. Heureusement, Jimenez sait emballer son film, même lorsqu’une séance de karaoké fortuite survient tel un cheveu sur la soupe avant un raid policier sans aucune conséquence narrative ; ou une exfiltration en nightclub expédiée sans exploiter son setting.

Récit d’anticipation survolé

Oui, le pognon de Chien 51 se sent à intervalles réguliers, en particulier dans une échappée finale sur le pont d’Arcole ou un affrontement face à deux drones meurtriers. Pour autant, le résultat global fait plus office de blockbuster streaming plutôt que d’étendard pour le cinéma hexagonal à gros budget. Scénaristiquement, l’aveu d’échec est bien présent dans les minutes suivantes lors d’un climax faisant suite à des révélations se dédouanant complètement concernant les problématiques sociales précédemment exposées.

Comme si Jimenez se révélait complètement frileux à traiter son sujet, dans un joli écrin certes, rythmé et bien interprété, mais sans réel fond ni singularité dans sa vision du futur. En résulte un blockbuster à peine digne d’une production Europacorp d’il y a 20 ans. Pour un film de SF anticipatoire français se déroulant à Paris, on conseillera donc l’imparfait mais néanmoins fascinant Renaissance de Christian Volckman.

Chien 51 sortira au cinéma le 15 octobre 2025

avis

4 la gamelle sans les croquettes

Derrière sa facture technique soignée et un duo Gilles Lellouche-Adèle Exarchopoulos amenant un peu d'humanité à leurs personnages, difficile de ne pas voir cette adaptation de Chien 5 autrement que comme un loupé. Jamais satisfaisant en tant que pur polar, film d'action ou réflexion socio-politique d'anticipation, ce nouveau Jimenez à 42 millions d'euros se permet même d'éluder complètement ses velléités réflexives en bazardant son univers sous couvert d'IA. De la SF régressive donc, pour un divertissement rarement déplaisant, mais qui tape à côté.

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