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Accueil - Critique Carte Blanche : une fresque familiale déchirée
© Gérard Alon
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Spectacle

Critique Carte Blanche : une fresque familiale déchirée

Lucine Bastard-Rosset Lucine Bastard-Rosset9 octobre 2023Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lireUpdated:10 octobre 2023
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Depuis le mercredi 4 octobre et jusqu’au 14 octobre prochain, l’artiste israélienne Michal Svironi présente au théâtre Le Mouffetard sa dernière création : Carte Blanche. Dans ce spectacle d’un tout autre genre, elle laisse libre court à ses pensées et présente sur scène un récit autobiographique ponctué d’humour. Un besoin pressant d’extérioriser ce qui ne peut plus être tû !

Alors que le public entre dans la salle, le spectacle a déjà commencé. Sur scène se détache sous un projecteur blanc une immense fresque familiale monochrome. Dans des tons ocres, quatre adultes et deux enfants sont représentés, ils ont l’air heureux. Pourtant, quelque chose dénote, un détail qui n’est pas anodin : l’une des jeune fille ne possède pas de visage. S’est-elle effacée et oubliée au milieu des autres ? Est-elle celle qui ira à l’encontre de sa famille ? 

Cette scène d’ouverture introduit magnifiquement le spectacle. Elle laisse le temps au spectateur de contempler la toile, d’y déposer son interprétation, juste avant le déchirement, action qui semblait être la seule possible. L’œuvre se fend, laissant apparaître Michal Svironi au centre du plateau. Est-elle l’enfant sans visage ? 

Une artiste complète

Michal Svironi est à la fois auteure, metteuse en scène, actrice, clown, marionnettiste et peintre. Elle utilise ses multiples talents pour donner vie à une œuvre pluridisciplinaire, un langage scénique unique qu’elle transmet à l’international, se produisant dans plus de 20 pays. “La scène est l’endroit où je peux être moi”, tels sont ses mots et ils résument magnifiquement son art. 

© Theatronetto

Dans Carte Blanche elle mêle “le monde des arts plastiques et celui du théâtre” et nous emmène dans son univers visuel. Sur le plateau s’étend un atelier de peinture, rempli de toiles, de matériaux, de pinceaux, dans lequel s’édifie son monde. Elle peint sa mère, son père, sa fille, réalisant en live des œuvres qui dégoulinent et prennent vie. Le rouge, couleur principale du spectacle, se répercute sur toutes les surfaces. Il englobe la comédienne, s’étendant même sur son corps. 

Une fresque familiale

Carte Blanche naît d’un besoin ardent que Michal Svironi ne peut plus refouler : “je crois que je n’avais plus le choix, ils avaient besoin de sortir de moi”. Ses créations ont toujours été ponctuées d’éléments autobiographiques, mais cette fois-ci, elle souhaite aborder frontalement sa famille. Ses parents, sa fille, deviennent ainsi des personnages qu’elle incarne avec beaucoup d’humour. Elle laisse l’artiste qui la constitue s’exprimer et ils prennent forme sous sa main : elle les modèle à l’aide de ses pinceaux, de sa voix. 

© Dan ben Ari

La sincérité qui émane du spectacle est frappante. On sent dans Michal Svironi cette nécessité d’aborder un tel sujet. Elle est traversée par ses personnages qui vibrent en elle. Elle matérialise un lien indicible, celui du sang, cette attache qui nous constitue, nous façonne et qui, parfois, nous entrave et nous empêche de vivre tel qu’on le voudrait. Est-il possible d’être soi quand on transporte en son sein une histoire familiale ? Des désirs qui ne nous appartiennent pas directement ? 

Une carte blanche à la poésie

Michal Svironi donne chair à ce lien sanguin, il devient un fil rouge fait de laine qu’elle peut étirer, couper. Cette métaphore solide fait écho en chacun de nous. Qui n’a pas déjà ressenti ce poids familial ? D’une histoire personnelle, l’artiste en fait ainsi une fable poétique universelle. Carte Blanche évoque des thématiques qui nous heurtent et nous fragmentent.

Ce spectacle est une production d’une étrange douceur, qui transforme la douleur en rire. En usant de l’autodérision, l’artiste nous émeut et nous convie à entrer dans son monde. Et on y adhère, enchanté par ce qu’elle nous propose. La musique composée par Johnny Tal – avec qui elle collabore depuis 2014 – va dans ce sens. Elle accroît l’émotion et nous tire vers elle. 

Carte Blanche est un magnifique spectacle, une fresque familiale déchirée qui nous fait vibrer.

A découvrir au théâtre Le Mouffertard – Centre national de la marionnette jusqu’au 14 octobre.

Auteur et interprète : Michal Svironi ; musique originale et co-auteur : Johnny Tal ; Oeil extérieur : Alexandre Delperugia ; Dramaturgie : Miki Mevorach ; Accessoires, décor et marionnettes : Michal Svironi et Léonide Alisov ; Production : Shani Luzon

Avis

8 Poétique

L'artiste pluridisciplinaire Michal Svironi propose avec Carte Blanche un spectacle autobiographique qui questionne les liens familiaux. Une fresque magistrale et profonde qui mêle théâtre et arts plastiques. Un regard unique sur des thématiques personnelles à portée universelle.

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