Lorsque l’on parle de The Big Short : le casse du siècle, on s’attaque à l’Oscar du Meilleur scénario adapté, ce qui n’est pas rien. Enfin, c’est surtout beaucoup pour un film plutôt bavard malgré ses grandes qualités.
Pour commencer il faut signaler une chose : tout devrait nous être expliqué par Margot Robbie dans un bain moussant. On ne pigera pas plus, mais c’est beau à regarder. Et ainsi on vient de résumer l’ensemble du film d’Adam McKay. Il y a du casting cinq étoiles, il y a de l’énergie, il y a un esprit ludique, mais il lui manque la folie qui habitait Le Loup de Wall Street.
On sort de The Big Short comme on était sorti d’Interstellar : avec cette idée d’avoir assisté à quelque chose de très ambitieux, bien foutu, mais qui se perd dans de nombreuses explications à la limite de l’indigestion. Comme si le spectateur n’était pas apte à comprendre sans qu’on lui tienne la main alors que finalement, c’est ce verbiage qui finit par avoir raison de notre attention. Le serpent se mort la queue et Margot Robbie continue de boire son champagne.
The Big Short : le casse du siècle est sorti le 04 mai 2016 en vidéo