Il y en avait des promesses autour de Avengers Infinity War et autant te dire qu’après 10 ans et 18 films, Marvel ne devait pas sous-estimer nos exigences (n’est-ce pas Black Panther ?).
Thanos, ce héros. Une décennie pour quasiment le double de long-métrages et pourtant aucun méchant vraiment digne d’effrayer nos Avengers. Un constat qui prend aujourd’hui fin avec l’arrivée du Titan fou. Le personnage vampirise le film par sa présence, sa puissance. Loin de n’être qu’un vilain basique, c’est un être dont l’idéal s’oppose à celui de nos super et ce n’est pas tant un combat entre le bien et le mal, mais entre deux façons de penser. En lui donnant de l’épaisseur, le studio confère un réel impact à son Infinity War.
Enfin des conséquences. Car si la recette ne change pas en profondeur, ce long-métrage montre enfin qu’on n’est pas là que pour rigoler et que Marvel peut faire preuve d’une relative obscurité. On ressent réellement le danger, la mort, ce qui renforce considérablement les séquences émotions – remarquables à défaut d’être nombreuses – et les scènes d’action. La franchise a encore ses défauts, mais Avengers Infinity War représente l’apothéose de dix ans de MCU et un divertissement longtemps fantasmé enfin devenu réalité.
2 commentaires
Une critique qui tient en dix lignes…
On est pas loin du foutage de gueule!
Merde, on s’est encore gourés de site, on pensait être sur L’Info Très Court 😉