Cette année, les remakes se suivent et se ressemblent… pas dans le meilleur sens du terme. À moins que nos 7 mercenaires soient assez armés pour changer la donne.
Histoire intemporelle. La grande différence entre le remake d’Antoine Fuqua et les autres, c’est qu’il ne s’attaque pas à un film habité, mais à une histoire ! Nouveaux visages – le casting se montre au niveau, la bande parvenant à exister au-delà de Denzel Washington et Chris Pratt.-, nouveau maître d’œuvre, mais derrière, on retrouve ce même esprit qui habitait les précédents films, seul la nature du plaisir a vraiment changé.
Les colts sont là, le discours un peu moins. Car Les 7 mercenaires rentrent cette fois de plein pied dans notre époque : celle du blockbuster. L’excitation y est, le plomb aussi, mais concernant le sous-texte de la lutte des classes, il s’est affaissé jusqu’en devenir presque maladroit. Il ne reste que ces anti-héros en quête de rédemption, de vengeance, d’une mort « magnifique ». Chaque génération a ses 7 Mercenaires, et les nôtres ne sont pas si mal.