Le top cinéma 2023 de Lucine

Sirocco et le royaume des courants d’air de Benoît Chieux
Ce film d’animation est peut-être l’une des plus belles créations vues cette année. Benoît Chieux y développe un univers personnel magnifié par un dessin épuré et coloré. Une pause lyrique et musicale, une caresse du vent, un film vertigineux perdu dans l’immensité des cieux.
L’Amour et les forêts de Valérie Donzelli
Avec ce long-métrage, Valérie Donzelli réussit à retranscrire avec justesse et finesse un amour toxique. L’Amour et les forêts est la lutte singulière d’une femme qui se bat contre un homme possessif et violent. Un film qui offre un casting de grande qualité avec Virginie Efira et Melvil Poupaud.
Anatomie d’une chute de Justine Triet
D’une toute autre manière, Justine Triet choisit également une femme en personnage principal. Ici aussi, il est question de lutte, mais elle se déplace dans un tribunal, là où sera jugée Sandra (Sandra Hüller) pour le meurtre de son mari. Un zoom complexe fait sur une femme, une mère de famille, une veuve.
Le flop cinéma 2023 de Lucine

Le Garçon et le Héron de Hayao Miyazaki
Le Garçon et le Héron n’est pas à proprement parlé un flop de l’année. Ce dernier long-métrage de Hayao Miyazaki sera pour grand nombre d’entre nous une réussite, une nouvelle petite merveille du ponte de l’animation japonaise. Mais pour moi, qui ai attendu 10 ans cette pépite, je n’ai pas réussi à être galvanisée par l’histoire. Il manquait quelque chose, ce qui fait que Miyazaki est Miyazaki. Alors la déception est restée en arrière goût …
Flo de Géraldine Danon
Cette fois-ci, il s’agit d’un véritable flop et sans mauvais jeu de mot, il termine en plein dans l’eau. Ce biopic sur la navigatrice d’exception Florence Arthaud n’arrive pas à dépasser la retranscription maladroite de déboires sentimentaux. Alors qu’il appelle à l’aventure, on reste bloqué sur la berge pour se coltiner des hommes toujours plus machistes. Un amoncellement de scènes clichées dont on aurait pu se passer.
3 jours max de Tarek Boudali
Cette parodie des films d’espionnage se voulait drôle… il n’en sera rien. Entre les blagues qui manquent d’habileté et celles qui respirent le stéréotype, difficile de trouver un point d’accroche. Alors il n’y a plus qu’à supporter les 1h30 du film et c’est dire comme cela peut passer lentement …