• Le Récap’
  • Cinéma
  • Jeu Vidéo
  • Littérature
  • Musique
  • Série
  • Spectacle
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
  • Le Récap’

    Steam Machine, Toy Story 5, Boualem Sansal… notre récap de la semaine

    16 novembre 2025

    Prix Goncourt 2025, One Piece saison 3, GTA 6… notre récap’ de la semaine 

    9 novembre 2025

    Tchéky Karyo, Aya Nakamura, Halloween … le recap’ de la semaine 

    2 novembre 2025

    Warner Bros, Lollapalooza, Galaxy XR… notre récap’ de la semaine 

    26 octobre 2025

    Drew Struzan, D’Angelo, MTV… notre récap’ de la semaine

    19 octobre 2025
  • Cinéma
    7.5

    Critique Bugonia : Emma Stone est-elle une extraterrestre ?

    20 novembre 2025
    8

    Critique Lumière pâle sur les collines : grâce nippone à son summum

    19 novembre 2025
    7

    Critique Wicked : Partie 2 : c’est Grande-Oz

    18 novembre 2025
    8.5

    Critique Mektoub my Love Canto Due : chant du cygne pour Kechiche

    18 novembre 2025
    7

    Critique Dossier 137 : violences policières déclassées

    17 novembre 2025
  • Jeu Vidéo

    Steam Machine : la nouvelle console de Steam pour concurrencer Playstation et Xbox

    20 novembre 2025

    Dispatch : comment avoir les différentes fins (SPOILERS)

    16 novembre 2025
    8.2

    Test Dispatch : super narratif héroïque

    15 novembre 2025
    5.5

    Test Légendes Pokémon : Z-A – Une ambition brisée par un rendu indigne

    14 novembre 2025
    7.5

    Test Battlefield 6 : un vrai retour aux sources, sans faire trembler le champ de bataille

    30 octobre 2025
  • Littérature
    8

    Critique P*tain de facteur humain : autopsie d’un management en crise

    21 novembre 2025
    10

    Critique Vie de Carabin – volume 5 : couches, rires et galères à l’EHPAD

    15 novembre 2025
    8

    Critique Leave Them Alone : western au féminin

    13 novembre 2025
    10

    Critique Monstrueuse de Taous Merakchi : l’horreur comme miroir de soi

    8 novembre 2025
    8

    Critique croisée de Silent Jenny et La belle mort : l’évolution silencieuse de Bablet

    5 novembre 2025
  • Musique
    5.5

    Critique La fuite en avant : Orelsan en daron défaillant du rap game

    15 novembre 2025
    8

    Critique Kneecap : biopic indépendantiste sous acide

    24 juin 2025

    Sortie Blu-ray, DVD & VOD – In bed with Madonna : Marketing ou vérité ?

    23 juin 2025

    Les avantages du piano numérique pour les musiciens modernes

    4 mars 2025
    7

    Critique Brian Jones et les Rolling Stones : la face cachée d’un mythe

    10 février 2025
  • Série
    7.5

    Critique Le Président Foudroyé (mini-série) : un éclair de génie sur Netflix ?

    11 novembre 2025
    6

    Critique Culte – 2Be3 : To be Free

    31 octobre 2025

    10 séries à binger pour Halloween 2025

    27 octobre 2025
    8

    Critique Ça – Bienvenue à Derry Saison 1 : le cauchemar recommence

    24 octobre 2025

    Indociles : notre récap de la mini-série Netflix avec spoilers

    21 octobre 2025
  • Spectacle
    6

    Critique Honda Romance : entre introspection et maladresse

    17 novembre 2025
    8.5

    Critique Freedom Club : le pire de l’intelligence artificielle est-il à venir ?

    12 novembre 2025
    7

    Critique Peu importe : le couple au scalpel

    9 novembre 2025
    10

    Critique Pocahontas, le musical : une merveille pour toute la famille !

    5 novembre 2025
    9

    Critique Killer Joe : une pièce choc qui va vous secouer !

    21 octobre 2025
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
Accueil - Avignon 2019 – Burnout : la pièce qui nous fait un peu trop vivre l’expérience !
Avignon 2019 - Burnout2
© Lucile Nabonnand
Spectacle

Avignon 2019 – Burnout : la pièce qui nous fait un peu trop vivre l’expérience !

Mélina Hoffmann Mélina Hoffmann30 juillet 2019Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lireUpdated:26 mai 2022
Partage
Facebook Twitter WhatsApp

Burnout nous fait vivre une expérience inédite de saturation mentale en explorant les effets dévastateurs de l’aliénation au travail.

Pousser à l’extrême la pression et les conditionnements qui mènent plus ou moins progressivement au burnout, c’est l’ambition de cette pièce. Mission accomplie ! De ce côté-là aucun doute ! Peut-être même un peu trop bien d’ailleurs… Car si la prestation des comédiens est admirable, il faut avoir les nerfs bien accrochés pour tenir 1h10…

Le travail comme arme de destruction

Travailler plus, toujours plus, mériter plus ; les plats surgelés avalés devant l’ordinateur, les post-its collés partout pour ne rien oublier, les heures supp’, les formations, les objectifs, les chiffres… La liste est longue, interminable, énoncée à toute vitesse dans des micros. Parce qu’il faut gagner du temps. REN-TA-BI-LI-SER. Pas le temps pour les collations, les grasses mat’ ; ni pour manger varié ou faire l’amour. Et surtout, surtout : « Il ne faut pas avoir honte de vouloir une vie plus facile pour sa famille. » Une phrase répétée de manière obsessionnelle d’un bout à l’autre du spectacle, et qui devient rapidement très insupportable ! Le débit de paroles des comédiens est impressionnant, et on a hâte pour eux que ça se termine tant cela relève de la prouesse physique !

Un exercice périlleux

En réalité, le spectacle tout entier devient rapidement insupportable tant il nous fait vivre de l’intérieur l’expérience du burn-out. Un réalisme poussé à l’extrême, qui est à la fois audacieux et intéressant, mais qui devient aussi assez rapidement anxiogène. Car la plume tourne en boucle et frôle la folie. Et au bout d’une quinzaine de minutes de ce rythme effréné sur fond de sons électroacoustiques, nous ressentions déjà l’effet de saturation. Et nous avions l’impression d’avoir fait le tour du sujet. Surtout quand les discours ininterrompus des deux comédiens – qui ne dialoguent finalement jamais – finissent par se chevaucher jusqu’à devenir inaudibles ! Le propos se change alors en brouhaha qui nous fait frôler la crise d’angoisse !

Avignon-2019-Burnout-1
© Lucile Nabonnand

Un propos un peu confus mais utile

La mécanique est bien huilée, elle tourne sans laisser aucune place à l’improvisation. Tout est sous contrôle jusqu’à ce que la machine s’emballe. La mise en abyme est totale. L’évaluateur des ressources humains nous parle de contrôles, d’entretiens, de feedbacks, d’évaluations ; il nous explique point par point comment devenir exceptionnel, comment convaincre lors de son entretien individuel… En d’autres termes, comment plaire à ces patrons qui attendent toujours plus de chiffre, de résultats ; qui ferment les yeux, ne voient pas l’humain qui se débat au milieu de tout ça. L’humain qui y perd tout son sens. C’est un peu décousu, un peu confus, mais le message de la pièce n’en reste pas moins fort et nécessaire.

Un burnout qui s’étire en longueurs

Nous avions déjà eu l’occasion de voir l’année passée « Débrayage« , une excellente création sur le monde du travail et ses excès. Ici, c’est sur l’épuisement professionnel que se focalise la pièce. Mais malgré l’intelligence du propos et l’expérience assez inédite que Burn out nous fait vivre, son climat oppressant ne nous a pas permis d’apprécier la pièce. Et les dix (15 peut-être) dernières minutes ont fini de nous perdre en nous plongeant tout à coup dans une atmosphère radicalement différente ! La musique se fait soudain douce pour accompagner un tableau d’expression corporelle et d’effets visuels que nous avons eu beaucoup de mal à lier à tout ce qui précédait. En plus d’être trop métaphorique à notre goût, cette dernière partie vient créer une longueur supplémentaire à un spectacle qui mériterait plutôt d’être allégé pour devenir plus digeste.

Avignon-2019-Burnout1
© Lucile Nabonnand

Burnout, avec Hélène Tisserand et Pierre-Marie Paturel, écrit par Alexandra Batea et mis en scène par Marie Denys, se joue au Gilgamesh Belleville, à Avignon du 05 au 26 juillet à 16h55. Relâche les 10, 17 et 24 juillet.

Retrouvez tous nos articles consacrés au Festival Off d’Avignon ici.

Avignon-2019-Burnout
Festival d'Avignon Spectacles
Partager Facebook Twitter WhatsApp

Articles en relation

7

Critique Wicked : Partie 2 : c’est Grande-Oz

6

Critique Honda Romance : entre introspection et maladresse

8.5

Critique Freedom Club : le pire de l’intelligence artificielle est-il à venir ?

Laisser une réponse Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Nos articles du moment
  • Dispatch : comment avoir les différentes fins (SPOILERS)
  • Critique Le Président Foudroyé
  • Critique La fuite en avant : Orelsan en daron défaillant du rap game
  • Steam Machine : focus
  • Critique L’Étranger : Saisissante passivité
  • Concours

Concours -terminé- La Furie des Vampires : 2 combos Blu-Ray + DVD à gagner !

29 septembre 2025

Concours -terminé- De Mauvaise Foi : 3 DVD à gagner !

12 septembre 2025
  • La rédaction
  • Nous contacter
  • Vous faites L’Info Tout Court
  • Partenaires
  • Politique de confidentialité
  • Mentions Légales

Logo CFC 2019

Tapez votre recherche et appuyer sur Enter. Appuyez sur Esc pour annuler.