4 – Alien, la résurrection
Toujours suivant la narration et l’ordre de sortie des films, on vous parle maintenant d’une scène mythique du quatrième film, Alien, la résurrection. Dans cette séquence culte, ou du moins qui l’est devenue, on se focalise sur la mort de l’hybride, un rien ridicule, mais entrée tout de même au panthéon de la franchise spatiale.
Si au fur et à mesure des films, chaque réalisateur a introduit une nouvelle espèce, dérivé, ou mutation du xénomorphe, créé à l’origine par Hansi Ruedi Giger, ce Alien 4 ne reprend quasiment rien de la créature originale, bye bye l’aspect biomécanique et steam-punk, et bonjour l’organique. Cependant, le film de Jean-Pierre Jeunet, nous offre un xénomorphe qui revient aux fondamentaux avec un acteur sous le costume de l’extraterrestre. Dans l’acte final, une créature mi-Alien mi-humain (un newborn), né de l’utérus de la nouvelle reine grâce à l’ADN de Ripley, considère cette dernière comme sa vraie mère. Mais pour sauver le vaisseau et empêcher son rejeton de menacer la vie humaine, Ripley utilise son sang corrosif pour créer un trou dans un hublot. Le newborn est alors aspiré contre le trou et se trouve désintégré par ce petit espace, se recroquevillant pour que toute sa carcasse passe par cette petite cavité. Un passage cependant réalisé en CGI … malheureusement.
C’est carrément gore, très mal fait et franchement, on ressent presque de la pitié pour cet être chétif, pas si « méchant » que ça.