White Night pourrait se classer comme un survival horror narratif digne de tous ces titres nous ayant tant crispés devant nos écrans. Après un accident de voiture, le héros blessé se réfugie dans un manoir plongé dans l’obscurité, hanté par le sombre passé d’une famille de Boston… Vous n’aviez pas peur du noir ?
Répondant aux codes de l’horreur, White Night utilise autant le jump scare que le suspense. Le récit se passe dans une ambiance jazz/film noir des années 30 et se nourrit de multiples références, à mis chemin entre Maupassant, Gothika et Amnésia. L’image en noir et blanc, rappelant les bandes dessinées de Frank Miller, permet une immersion totale dans cet univers fantastique tout en contrastes.
Le gameplay mêle exploration, résolution de puzzle et courses éperdues. Si les énigmes s’avèrent peu difficiles en elles-mêmes, l’ambiance glauque et le côté gestion des ressources se chargent de les rendre de plus en plus compliquées.
White Night est cependant un peu entaché par des sauvegardes compliquées à effectuées et une caméra aux jolis points de vues cinématographiques, mais qui tend à perdre le joueur dans les décors. Au final on est immergé, on stresse encore un peu plus à cause de ces soucis, mais on en redemande !