Petit bijou de la rentrée jeu vidéoludique de septembre 2025, Hell is Us se présente comme une véritable révélation pour le tout jeune studio Rogue Factor.
Dévoilé il y a 1 an seulement, Hell is us attise la curiosité des gamers. Visuellement époustouflant, les premières images du jeu d’action-aventure à la troisième personne dévoilent un univers qui semble alors être un parfait cocktail entre Zelda : Breath of the Wild et Death Stranding.

Le jeu raconte le parcours de Rémi, un simili casque bleu qui retourne dans le pays qui l’a vu naître, sur les traces de ses parents. Avec Hell is Us, le studio québécois reprend les codes des souls like. A la manière de Elden Ring, ou de Dark Souls, le jeu défi le joueur avec des boucles de gameplay qui oscillent entre exploration d’environnement libres et fournis et combats challengeants. Proposant une approche de studio indépendant avec la technicité des habituels AAA, le jeu a été développé un un mot d’ordre : le player-plattering.
Suivre son instinct pour survivre
Dans Hell is Us, le joueur ne sera pas accompagné par les éléments d’indications auxquels l’industrie l’a habitué. Doté d’une interface minimaliste, le game design insiste le joueur à suivre son instinct pour progresser, à réfléchir et à observer. Et, à l’exception de ses quelques tutoriels introductifs, quasi aucune indication ne sera donnée au joueur par la suite. Pas de marqueurs, pas de peinture pour indiquer une direction, Hell is Us revient à la source du jeu d’aventure. L’exploration.

Et c’est une des grandes réussites de Hell is Us, qui par exemple, réussit à donner un véritable sentiment de grandeur au monde dans lequel le joueur évolue. Les forêts donnent un sentiment de désorientation, les pleines semblent infinies, et les montagnes lointaines donnent l’illusion d’une accessibilité quasi illimité. On ressent l’espace, par ce cadre et ce décor réaliste, imposant et somptueux.

Si la verticalité des décors est le premier élément marquant sur les premières heures de jeu, Hell is Us réussit à nous surprendre à mesure que l’on avance, avec des explorations mystiquement plus horizontales. La découverte de nombreux souterrains et donjons invisibles à première vue donnent un génial sentiment de découverte et de whaou, rarement ressenti dans un jeu vidéo.
L’effet de satisfaction de la découverte vient probablement du concept défendu par le studio évoqué précédemment, le player-plattering. Concrètement, c’est au joueur de comprendre comment accéder aux différents temples, puis d’ouvrir ces portes cachées, reculées et verrouillées. Parfois sans aucune information pour y accéder, la résolution des énigmes donnent un effet assez jouissif à l’ouverture des différents tombeaux, une véritable récompense avant d’accéder aux différents challenges sous-jacents…

Côté gameplay, le joueur sera amené à affronter les mystérieuses créatures qui peuplent cet univers post-apocalyptique. Les Hollow Walkers apparaissent sous différentes formes, qui ne sont pas sans rappeler les BTs de Death Stranding. Ces spectres aux formes humanoïdes et aux visages creusés pourront dans un premier temps sembler relativement facile à battre, tandis qu’ils deviennent rapidement un challenge dès lors qu’on quitte la phase de tutoriel.
Et bien que le bestiaire de Hell is us propose plusieurs déclinaisons de ses monstres lors de ses phases de combat, celui-ci se révèle finalement légèrement limité, faisant ressentir assez rapidement une impression de répétition.

Pour autant, on pardonne assez facilement ce détail, sauvé par un gameplay de combat fluide, spectaculaire et ludique. En effet, en plus de donner la capacité au joueur d’améliorer ses armes (qui présentent toutes leurs avantages et leurs inconvénients), le jeu présente une fonction qui permet au joueur – s’il exécute la commande au bon moment – de récupérer sa vitalité alors même qu’il est en plein combat. Et encore une fois, Hell is Us récompense le joueur, ce qui fluidifie le gameplay et rend la prise en main extrêmement agréable.
Un bijou mystique
Si Hell is Us arrive à nous convaincre par son gameplay, il arrive aussi à le faire par sa direction artistique. Développé sur Unreal Engine 5, le jeu est somptueux. Le soin apporté au game design, à la mise en scène et en lumière, saupoudré de magnifiques effets de particules qui se baladent dans une atmosphère brumeuse, donnent au jeu un vrai caché visuel. On notera l’omniprésence de l’eau et de la pluie, pour laquelle une vraie importance à été donnée dans le moteur physique. Plutôt optimisé en termes de performances, le jeu propose néanmoins un rendu réaliste assez troublant.

D’ailleurs, le studio indique avoir réalisé son workflow tout entier directement sur Unreal Engine 5, jusqu’à la prise de voix notamment. Il propose d’ailleurs un sound design raffiné et une bande originale à l’image de son jeu, assez unique et intéressante.

Se présentant comme un jeu AAA, Hell is Us arrive assez aisément à la hauteur des autres géants de l’industrie vidéoludique. Le jeu, aux apparences ambitieuses, arrive à captiver par son univers, son gameplay, sa bande originale et son scénario. C’est donc une recommandation évidente, tant pour les novices aux souls like que pour les amoureux des jeux d’aventure. Et on a hâte de découvrir les futurs projets de Rogue Factor.
Hell is Us est sortie le 4 septembre 2025 sur PlayStation 5, Xbox Series et PC.
AVIS
Hell is Us est la combinaison parfaite entre Zelda : Breath of the Wild et Death Stranding ! Le semi-open world incite à l’exploration d’un monde post-apocalyptique mystique… Effet whaou garantie, en plus de proposer un gameplay des plus fluides. Aux amateurs de souls like et d’exploration, n’hésitez pas !
- Graphismes
- Bande-sonore
- Gameplay
- Scénario
- Durée de vie

