The man in the high castle prend un parti inédit à la télévision : imaginer le monde d’après-guerre si les nazis et le Japon avaient gagné en 1945. Tiré d’un livre du célèbre Philip K. Dick (Blade Runner), la série partait donc avec une bonne avance.
Puis vint le temps des acteurs mauvais, des rebondissements à dormir debout, des scènes mal filmées, des personnages caricaturaux et de l’ennui mortel du spectateur. Ou comment transformer de l’or en une production dénuée de sens. Le seul intérêt réside en de mystérieuses bobines de films, appartenant au « maître du haut château » et renfermant la vérité sur la victoire des Allemands et des Japonais. La suite de la saison amène peut-être d’intéressantes réponses à ces questions mais ce serait perdre du temps de le découvrir.
Au final : un point pour l’originalité du concept, un second pour Philip K. Dick, un dernier pour Rufus Sewell, le seul acteur à peu près crédible du show.
The man in the high castle est diffusée par Amazon et a été présentée au festival Séries mania 2016.
Article écrit par Marie Salammbô.
3 commentaires
Quand on voit les réf de l’auteur, on peut comprendre que Ridley Scott c’est trop loin pour lui/elle.
De quelles références parlez-vous ? 🙂
Je veux bien parler de Ridley Scott, mais il est seulement producteur de la série, donc autant dire que la réalisation et la direction d’acteurs ne lui sont pas attribuées. Et admettons qu’il ait un rôle à jouer, quand on voit que ce monsieur a fait Thelma et Louise, Gladiator, Blade Runner, Alien, et vous connaissez sûrement la suite, c’est sur que The man in the high castle est trèèèèèès loin de faire le poids !
Mais si vous avez une critique de la série à proposer, des choses que je n’aurais pas vu, je suis preneuse 🙂
Merci ! je pensais être le seul à trouver cet espece de soap ennuyeux à mourir.
Mais quel déception ! les dialogues sont ennuyants, vides, sans humour ni intelligence, une mise en scène de soap argentin, des personnages caricaturaux et creux, de loonngues scènes inutiles, les scènes de déplacements sont filmées, comme dans un bon vieux derrick, on voit les persos monter dans la voiture ou marcher dans les bois, sans enjeu, sans dialogue, souvent accompagnés d’une bande son de pubs de pâté pour chat, violons qui degueulent à fond…soporifique, si encore la photo ou la réal était bonne…mais ce n’est pas le cas.
bref une excellente histoire de départ gâchée par une équipe de gens médiocres. en fait cette série manque de talent et d’ambition.