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Accueil - Critique Sidonie au Japon : des racines et des livres
Critique Sidonie au Japon : des racines et des livres
© Art House Films
Cinéma

Critique Sidonie au Japon : des racines et des livres

Clem MP Clem MP14 avril 2024Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lire
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Sidonie au Japon dépayse par ses décors japonais apaisants, mais un peu moins par sa romance convenue et amorphe.

Sidonie, une écrivaine en mal de vie (comme à peu près tous les personnages de films d’auteur français), se rend au Japon pour promouvoir son bestseller. Là, elle rencontre son éditeur, Kenzo Mizoguchi. Une romance malhabile se met alors en place dans ce drame aromatisé aux fleurs de cerisier. En effet, la vie de Sidonie (Isabelle Huppert), peut se résumer à une succession de drames. D’abord, elle perd sa famille dans un accident de voiture. Puis, elle perd son mari… dans un accident de voiture. Un background qui sonne un peu comme un mauvais mytho sur Tinder, heureusement sauvé par sa dimension internationale. À la réalisation, Élise Girard ne se sent pas vraiment dépaysée par le Japon. Déjà venue sur les terres nippones en 2011 avec Belleville Tokyo, elle connait sa culture et ses coins les plus instagrammables.

Isabelle déboussolée

Sidonie au Japon compose avec une intrigue assez prévisible et dont les inspirations suintent à plein nez. Surtout Lost in Translation. Que ce soit dans les relations entre Sidonie et Kenzo, comme dans les décors et scènes. Vingt-et-un ans plus tard (déjà), Isabelle Huppert et Tsuyoshi Ihara reconstitueront les moments les plus cultes de ce long-métrage de Sofia Coppola. Entre celle au bar de l’hôtel ou le gag des pantoufles, Élise Girard ne cache pas son amour pour le film. Et après Lost in Translation, quoi de neuf ? Eh bien des remous de sentiments sur fond d’histoires de fantômes volontairement kitchs. Sidonie au Japon y va doucement, si bien que les acteurs ne parlent presque pas. Les dialogues s’effacent au profit des silences et de la contemplation.

© Art House

Le long-métrage adopte sciemment un rythme lent car il lorgne du côté du documentaire. Habituée du genre et affichant des tendances naturalistes, Élise Girard se sent comme un poisson dans l’eau au Japon. Elle fuit la ville pour se ressourcer dans des espaces verts qui inspirent la sérénité. Sidonie et Kenzo évolueront dans les silences, les temples, les cimetières… Des passages doux, mais dont la profusion conduit parfois à la surdose. Plutôt qu’à un documentaire, le titre fait parfois penser à un spot publicitaire. Tout y est : d’abord le vol effectué sur AirFrance, puis l’hôtel luxueux fantasmé depuis Lost in Translation pour se reposer. Ensuite, quelques escapades dans des jardins et temples, passages obligés de tout touriste, avant de se ressourcer dans un petit établissement pittoresque. Enfin, le voyage s’achève sur les îles de Hiroshima qui évoqueront Capri à nos nouveaux amoureux.

Isabelle déboussolée, suite

Dans ce Japon souvent édulcoré et un peu déprimant, Isabelle Huppert apporte enfin de la vie et de la joie. À 70 ans passés, elle campe encore une personnage aux mimiques et à l’allure burlesque. Par sa gaucherie, elle dynamise l’ensemble, car le jeu d’acteur choisi plombe le film. Sidonie, le fantôme de son mari et Kenzo s’expriment sur un ton d’outre tombe, comme une mauvaise récitation de poésie au collège… Plus particulièrement, elle met en exergue le sujet principal du film. Par son jeu pétillant et ses mimiques rigolotes, elle pointe du doigt avec légèreté les différences culturelles entre le Japon et la France. Cet axe d’approche est particulièrement bien abordé, puisqu’il ne tombera pas dans le cliché ou la condescendance.

Critique Sidonie au Japon : des racines et des livres
© Art House Films

Sidonie au Japon révèle alors tout son potentiel dans son discours sur la nature humaine. Tout le film s’évertuera à travailler les notions de culture et de paix intérieure. Tant dans ses décors reposants comme vu plus haut, que dans sa réalisation et ses dialogues. Si quelques plans afficheront un esthétisme recherché, comme ci-dessus, hélas peu de scènes se montreront réellement saisissantes. On pourrait alors chercher du côté de la bande-son. Malheureusement, ces quelques notes de violon deviendront vite rébarbatives, voire agressives, tant elles sont accolées sur à peu près tous les plans contemplatifs. Sidonie au Japon s’exalte ainsi dans ses silences. Les dialogues se veulent brefs et condensés, mais surtout entrecoupés de nombreux blancs afin de vivre le film. Si Sidonie et Kenzo sont si préoccupés par leur équilibre intérieur, pourquoi pas moi ? Et pourquoi pas pendant le film, plutôt que de reporter l’introspection à plus tard (c’est-à-dire jamais) ?

Isabelle déboussolée, fin

Sidonie au Japon s’encombre d’une intrigue plate et oubliable pour faire passer ses messages. Le regard d’Élise Girard sur le Japon et les relations humaines seront ce qu’il y a de plus intéressant à retirer de ce film. Alors, par une Isabelle Huppert gauche et fougueuse, la culture japonaise se dévoile par l’humour. Et grâce à ses décors et ses silences, Sidonie au Japon veut aider ses spectateurs à affronter le deuil. Mais pour y arriver, il faudra passer outre une mollesse du jeu, des plans fixes soporifiques et une romance particulièrement prévisible.

Sidonie au Japon est sorti le 3 avril 2024 au cinéma.

Avis

5.5 Flasque

Sidonie au Japon s'alourdit d'une intrigue flasque et d'un rythme poussif. Un constat d'autant plus regrettable que ses discours sous jacents sur les cultures et l'équilibre intérieur soulèvent des thèses intéressantes.

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