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Accueil - Critique Portraits Nomades : tendre l’oreille vers les voix oubliées
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@Éditions Ouïe/Dire
Littérature

Critique Portraits Nomades : tendre l’oreille vers les voix oubliées

Céline Spreux Céline Spreux25 août 2025Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lireUpdated:29 août 2025
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Portraits nomades de Marc Pichelin et Troubs donne à entendre et à voir les voix oubliées. Ce livre illustré, né d’une immersion de quatre ans dans un centre d’hébergement d’urgence, mêle croquis du réel et paroles brutes, dans un geste de reconnaissance pour les vies cabossées.

En 2018, Marc Pichelin et Troubs découvrent par hasard Les Chalets, un centre d’hébergement d’urgence à Périgueux. Touchés par les récits des résidents, ils y reviennent régulièrement pour échanger, écouter, dessiner. Lorsque le centre déménage en 2020, ils poursuivent leur immersion dans la nouvelle structure gérée par l’association La Halte 24.

Pendant quatre ans, jusqu’en décembre 2024, ils partagent le quotidien du lieu, côtoient les équipes médico-sociales, recueillent des récits de vie et croquent des visages. Portraits Nomades naît de cette expérience : un livre de terrain, à la fois carnet d’écoute et geste artistique.

Deux auteurs engagés à hauteur d’humain

Marc Pichelin, né en 1967, est musicien, créateur sonore, scénariste et éditeur. Il vit et travaille à Périgueux, où il développe depuis plus de trente ans une œuvre tournée vers la poésie du réel. Fondateur de la compagnie Ouïe/Dire, cofondateur des Requins Marteaux, il mêle son, bande dessinée et documentaire dans une démarche exigeante.

Troubs (Jean-Marc Troubet), né en 1969, est un auteur de bande dessinée voyageur, formé aux Beaux-Arts. Installé en Dordogne, il part avec ses carnets croquer le monde : de la vallée de la Roya aux centres pour sans-abris. Son trait, empreint de douceur, cherche à capter l’instant plus qu’à l’embellir. Tous deux placent l’humain au cœur de leur travail, avec pudeur, engagement et tendresse.

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@Guinot Robert
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Des dessins croqués sur le vif et des mots qui claquent

Troubs dessine comme on respire : vite, sincèrement, sans effet de style. Son trait noir et blanc, vif et minimaliste, capte la posture, le regard, le silence entre les mots. À chaque page, un visage, un décor, une scène de vie. Il ne cherche pas la beauté, mais la vérité nue. De son côté, Marc Pichelin note, enregistre, restitue. Son écriture, brute et sèche, oscille entre carnet de terrain et journal de bord. Il retranscrit les phrases telles qu’elles tombent, avec parfois des éclats de violence, souvent des bribes d’humour. Une parole vive, sans ornement, qui laisse la place à ceux qui la prennent rarement.

Une matière forte mais un fil qui se perd

Si le fond est profondément humain, la forme, elle, vacille. Le livre, construit comme un journal de bord entre octobre 2020 et décembre 2024, avance sans vraie progression. Les pages s’enchaînent comme autant de fragments : un visage, un souvenir, un échange, une anecdote. On découvre des travailleurs sociaux dévoués, des résidents qui tentent de survivre, des histoires brisées. Mais l’absence de structure narrative ou d’évolution rend la lecture parfois monotone. Faute de ligne directrice, le lecteur peine à s’ancrer, à suivre un fil, à ressentir une dynamique.

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@Éditions Ouïe/Dire

Un sujet essentiel, au cœur de notre société

Malgré ses limites formelles, Portraits Nomades aborde un sujet brûlant d’actualité : la précarité invisible, celle des sans-abris, des migrants, des malades chroniques, des jeunes cabossés. En France, près de 200 000 personnes sont hébergées chaque nuit dans plus de 3 000 centres d’urgence, dont 90 % des places sont occupées. Un tiers des hébergés sont des mineurs, 81 % sont étrangers, et 28 % des adultes hébergés travaillent malgré tout. La durée moyenne d’un hébergement d’urgence est de 18 mois, bien loin de l’urgence supposée. Derrière ces chiffres, il y a des visages. Le livre leur rend leur humanité, leur voix, leur droit d’être regardés autrement.

Un livre imparfait mais nécessaire

Portraits Nomades n’est pas un récit classique, ni une bande dessinée linéaire. C’est une œuvre à part, sensible, brute, qui se lit comme un témoignage silencieux. On aurait aimé plus de structure, plus de souffle narratif. Mais il faut saluer l’intention, la présence, l’engagement de ceux qui ont pris le temps d’écouter. Et cette simple phrase de la directrice de La Halte 24 résonne comme un manifeste :

« Il n’y a pas d’attente. Vous êtes là, dans l’instant, avec la personne qui accepte de se livrer autrement. »

Marc Pichelin et Troubs – Portraits nomades, éditions Ouïe/Dire, 264 pages, parution le 22 août 2025.

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@Éditions Ouïe/Dire

Avis

5.0 Alors regarde

Un livre profondément humain, né d’une immersion sincère auprès de personnes en grande précarité. Si l’intention est juste, la forme manque parfois de souffle narratif. À lire pour écouter autrement.

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