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Accueil - Critique Mémoires d’un escargot : un espoir à modeler
Festival Annecy 2024 - Critique Memoir of a Snail : une coquille à vie
© Arenamedia
Cinéma

Critique Mémoires d’un escargot : un espoir à modeler

Lucine Bastard-Rosset Lucine Bastard-Rosset14 janvier 2025Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lireUpdated:14 janvier 2025
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Présenté en Compétition officielle Long Métrage du Festival International du Film d’Animation d’Annecy 2024, Mémoire d’un escargot marque le grand retour d’Adam Elliot.

Mémoire d’un escargot est le deuxième long-métrage d’Adam Elliot, présenté au Festival quinze ans après Mary et Max. Malgré les années, c’est comme si le réalisateur australien ne nous avait jamais quittés : Memoir of a Snail fait ressurgir des souvenirs. On y retrouve la pâte du réalisateur, ses personnages aux expressions étranges, son humour grinçant, son regard noir sur le monde mais aussi les lueurs qui surgissent de cette obscurité. Adam Elliot jongle constamment avec l’affliction, la solitude, l’amour et l’espoir, résultat : on ressort du film le cœur aussi lourd que léger.

Construire une carapace

Grace Pudel est assise sur le banc d’un jardin, le cœur déchiré par la mort de Petit-Doigt. C’est alors qu’elle rend sa liberté à Sylvia, l’un de ses escargots, et entame le récit de sa vie. Elle commence vraiment par le début, quand elle n’est qu’un fœtus dans le ventre de sa mère, un endroit réconfortant qu’elle partage avec son frère jumeau Gilbert. Puis vient la naissance et son lot de malchances. Grace souffre et nous confie le poids de sa solitude et de son désespoir. 

© Arenamedia

Adam Elliot dresse le portrait d’un personnage profond qui parle sans aucun filtre, sans aucune gêne. Les mots en voix-off sont crus et permettent à Grace de se livrer sans se cacher, ils prennent le pas sur des dialogues très peu présents. Pour la première fois, elle ose laisser ses antennes dépasser de leur carapace, elle qui s’est identifiée à l’escargot toute sa vie, se réfugiant dans une prison qu’elle s’est construite afin de parer aux menaces extérieures, une coquille épaisse qui la coupe du reste de monde. 

A travers les années

Le récit de Mémoire d’un escargot se construit à travers les années en prenant appui sur la relation fraternelle entre Grace et Gilbert. Séparés après la mort de leur père, tous deux correspondent par lettres, comme Mary avec Max. Bien que l’histoire soit entièrement racontée du point de vue de Grace, cet échange épistolaire permet de donner la parole à Gilbert à travers les mots qu’il écrit à sa sœur. On passe ainsi d’une existence à l’autre, d’une douleur à une autre. 

On retrouve également les thèmes propres au réalisateur à travers les années : l’omniprésence de la mort et de la disparition, la solitude, la harcèlement, ou encore la nourriture comme échappatoire. Une mélancolie appuyée par une musique qui laisse la part belle au piano et au violon, magnifiquement interprétée par l’Orchestre de Chambre australien. 

L’univers d’Adam Elliot

Mémoire d’un escargot est entièrement réalisé en stop motion, une technique traditionnelle du cinéma d’animation où chaque scène est créée image par image. Pour Adam Elliot, il n’est pas question de recourir aux effets numériques, tout est entièrement réalisé à la main avec les moyens du bord, jusqu’aux larmes qui emplissent les yeux de ses personnages. Ce choix confère à ses films toute leur singularité et leur délicatesse : il crée un univers unique et reconnaissable entre tous.

© Arenamedia

Adam Elliot, c’est avant tout ces figurines en pâte à modeler aux traits étranges et déformés, ce monde terne où le noir et le gris prédominent mais qui déborde de vie. La chaleur de l’amour se fraie un chemin à travers la tristesse qui submerge les personnages. Mémoire d’un escargot est vivant, sensible, touchant, un moment où l’on peut sourire et pleurer, crier pour se sentir exister. Adam Elliot nous confronte au malheur avec subtilité, en y mêlant cette pointe d’humour noir qui lui sied si bien. Alors on se surprend à rire d’un doigt brisé en gros plan, d’une dent arrachée que l’on remet à sa place, d’un homme qui meurt empalé sur un couteau.

Il est peut être trop tôt pour certifier que Mémoire d’un escargot est notre coup de cœur du Festival, mais il est certain qu’il marquera les esprits. 

Mémoire d’un escargot sort ce 15 janvier 2025 après une diffusion au Festival international du film d’animation d’Annecy 2024.

Avis

9.5 Juste magnifique

Adam Elliot signe avec Mémoire d'un escargot son grand retour dans le cinéma d'animation en stop motion. Un récit de vie émouvant et sincère nous amenant à la rencontre d'une femme escargot à la coquille éraflée, voire cassée.

  • Moyenne des lecteurs (6 Votes) 8
Annecy
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