Quiconque s’est plongé dans The Lost City of Z, le film de James Gray, n’aura fait qu’entrapercevoir toute la richesse des explorations de Percy Harrison Fawcett. Et c’est de l’homme lui-même que l’on en découvre davantage dans Le continent perdu, dans l’enfer amazonien.
L’œuvre de toute une vie. Recueil de notes repris et mise en forme par son plus jeune fils après sa disparition, ce dernier lègue de Fawcett détaille l’ensemble de ses huit explorations. Riche et particulièrement dense, le livre fascine par les images qu’il décrit et ces cultures que l’on découvre au fil des pages. Outre l’obsession d’un explorateur pour une cité perdue (qui le restera), on en apprend davantage sur les tribus amazoniennes au début du siècle ou encore sur les postes de récolte de caoutchouc.
Le goût de l’aventure. Plus qu’un témoignage, c’est véritable un récit d’aventure que Fawcett nous donne à lire. Malgré les dangers, malgré les doutes, on y parle surtout courage, ténacité, abnégation, ouverture d’esprit, croyance… des thématiques fortes qui font de ces « fous » de véritables héros de littérature. On vit au rythme de leurs découvertes avec toujours cette question de savoir ce qui les attendra au bout. Mais ça, on ne le saura jamais.