Récemment ré-exploité au cinéma (et immanquable d’après nous), Le géant de fer s’offre un artbook à la hauteur du fameux robot. Loin de n’être qu’une vitre du film, L’art du Géant de fer est avant tout un témoignage d’une époque charnière pour l’animation.
Un autre visage. Saviez-vous que l’idée d’origine devait être une comédie musicale rock sous l’inspiration du légendaire membre de The Who, Pete Townshend ? Et qu’il s’était inspiré du livre de Ted Hughes, The Iron Man ? Tout au long des 160 pages du livre, c’est un autre Géant de fer que l’on découvre, celui d’avant Brad Bird. Des dizaines de croquis prouvent l’évolution d’un projet qui peina à voir le jour, bien loin de la version finale que l’on connaît.
Un travail de titan. L’autre point fort du bouquin, c’est évidemment la mise en lumière du travail de Brad Bird et son équipe, lancés dans l’un des longs-métrages d’animation en 2D les plus ambitieux de son temps alors que le genre connaît un certain déclin. Et le tout dans un laps de temps réduit. Un défi que l’on redécouvre non seulement à travers les dessins, mais également les nombreux témoignages de toutes celles et ceux sans qui le Géant n’aurait pas été de fer…