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Accueil - Critique Intérieur nuit : dans les coulisses de l’effondrement
Critique Intérieur nuit : dans les coulisses de l’effondrement
@Jérôme Bonnet
Littérature

Critique Intérieur nuit : dans les coulisses de l’effondrement

Céline Spreux Céline Spreux1 août 2025Aucun commentaireIl vous reste 3 minutes à lire
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Incisif, pudique, bouleversant, le témoignage de Nicolas Demorand offre une plongée saisissante dans les méandres du trouble bipolaire. Une lecture essentielle.


Dans Intérieur nuit, paru aux éditions Les Arènes, Nicolas Demorand abandonne le costume de l’intervieweur pour livrer un récit intime et courageux : celui d’un homme qui souffre, qui chute, et qui tente, malgré tout, de tenir debout. Le livre s’ouvre sur une phrase-choc — « Je suis un malade mental. » — qui donne le ton d’un témoignage à la fois brut, littéraire et d’une sincérité désarmante.


Un journaliste à découvert


Nicolas Demorand est journaliste et animateur radio, connu pour co-présenter la matinale de France Inter. Agrégé de lettres modernes, il a aussi dirigé le journal Libération. Intérieur nuit est son premier récit personnel, dans lequel il révèle être atteint de trouble bipolaire.

Critique Intérieur nuit-dans les coulisses de l’effondrement-1
@Jérôme Bonnet


Dans la tête d’un bipolaire

Pendant plus de dix ans, Nicolas Demorand a erré sans diagnostic, traversant des épisodes dépressifs d’une violence inouïe — clinophilie, ralentissement extrême, isolement, pensées suicidaires (jusqu’à la tentative de suicide) — et des phases maniaques où l’euphorie le poussait à l’hyperactivité, aux achats compulsifs ou à l’exaltation excessive. Le tout, dissimulé sous une apparente normalité, alors même qu’il dirigeait un journal ou animait une émission en direct.

Face aux traitements inefficaces, aux tentatives de consultations de psychanalystes plus farfelus les uns que les autres et aux rendez-vous secrets avec son psychiatre, il finira par être hospitalisé. C’est à Sainte-Anne, en décembre 2016, qu’il rencontre enfin un médecin qui pose le bon mot sur sa souffrance : bipolaire. Ce mot qui permet, enfin, d’exister autrement que dans la honte. Et de trouver, enfin, un traitement qui permettra de le stabiliser le mieux possible.


L’écriture comme remède


Nicolas Demorand ne se contente pas de raconter. Il écrit, dans une langue précise, élégante, ciselée. On y retrouve la plume du normalien, mais toujours au service de l’émotion brute. Il parvient à dire l’indicible sans pathos, avec pudeur, gravité et parfois une pointe d’humour salvateur. Loin du voyeurisme, Intérieur nuit est un récit littéraire autant qu’un acte politique.


« Écrire sur la maladie m’est apparu comme une possibilité de me la réapproprier. »


Un livre nécessaire


À travers ce témoignage, c’est une réalité invisible qu’il met en lumière : celle des troubles mentaux dans une société qui valorise la performance et la façade. Le regard des autres, les maladresses quotidiennes, l’incompréhension de l’entourage ou du monde médical sont décrits avec une justesse rare. 


« Tiens, je n’aurais jamais imaginé ça de vous »…

…lui lance un jour un pharmacien en découvrant son ordonnance, le confortant dans le besoin de cacher sa maladie.

L’auteur n’épargne rien, surtout pas lui-même. Il confie aussi la douceur de l’après : le soutien de ses collègues, les années de thérapie comportementale, l’acceptation progressive d’une vie à apprivoiser, entre stabilité fragile et lucidité retrouvée.


Pourquoi c’est important


Dans un monde où la maladie mentale reste taboue, même chez les plus médiatisés, un livre comme Intérieur nuit compte. Il ouvre un espace de parole, encourage la reconnaissance des troubles psychiques et rappelle que le courage, ce n’est pas de tout maîtriser… mais d’oser dire : voilà ce que je vis. Et si l’écriture pouvait être, aussi, un soin ?


Nicolas Demorand– Intérieur nuit, éditions Les Arènes, 112 pages, paru le 27 mars 2025.

Critique Intérieur nuit-dans les coulisses de l’effondrement-2
@Jérôme Bonnet

Avis

10 Poing et pudeur

Intérieur nuit de Nicolas Demorand est un roman à lire pour… la force brute du témoignage, la beauté de la langue et la lumière qu’il jette sur une maladie encore trop taboue. Un texte essentiel.

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