Dans la lignée d’Orange is the New Black, Glow célèbre des femmes qui veulent se faire une place dans un monde monde, le tout sentant bon les années 80.
Reines du ring. Menées par une Alison Brie (Community) comme on ne l’avait jamais vu, elles sont douze à espérer trouver leur indépendance, à bouleverser les codes. À l’image de sa cynique introduction, Glow ne parle pas plus de catch que d’égalité des sexes, tout en lui donnant cet aspect authentique de la féminité dans les années 80. Entre attitude rebelle et ambition, personnages délurées et mères au foyer, voici des femmes qui osent s’élever au sein d’une société qui les rabaisse.
Un brin inégale. Comédie douce amère, la série montre quelques fois des instants de faiblesse, notamment en passant trop rapidement sur certaines catcheuses et en s’attardant trop sur d’autres. Alison Brie, notamment, aussi touchante que détestable, semble se mettre en retrait dans la seconde partie de la saison tant elle en a dit dans la première. Conséquence inévitable lorsque le show prend petit à petit le pas sur l’émancipation. Mais on pinaille un peu.