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Accueil - Critique Fourmi(s) : l’uberisation de la société ou le mirage d’une vie meilleure
Critique Fourmi(s)_couv
Spectacle

Critique Fourmi(s) : l’uberisation de la société ou le mirage d’une vie meilleure

Mélina Hoffmann Mélina Hoffmann30 septembre 2024Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lireUpdated:30 septembre 2024
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Fourmi(s) offre une réflexion sensible et touchante sur l’Uberisation de la société, ses mirages et ses pièges.

Dans cette nouvelle création, et comme à son habitude, Florian Pâque a recueilli des témoignages pour nourrir son sujet et nous proposer une pièce accessible à tous, à mi-chemin entre le conte et le théâtre documentaire. Fourmi(s) interroge nos conditions de travail et nos modes de consommation actuels avec lucidité et humour.

Le rêve d’une vie meilleure…

« Pas de pression, pas de patron » : la promesse de « La Plateforme » est tentante. Surtout lorsqu’on a du mal à trouver un sens à sa vie dans une existence rythmée par un travail qui ne permet même pas d’échapper à sa condition modeste. Depuis le toit de cette grande tour d’où il contemple la ville avec son ami, Antoine, 23 ans, rêve de Patong, en Thaïlande. C’est là-bas qu’il imagine la liberté, la vie la vraie, loin de cette ville où, vus d’en haut, les humains ressemblent à des fourmis qui se tuent à l’ouvrage.

« Il ne faut pas rêver trop grand quand on vit chez les petits. »

Alors, pour échapper à sa situation, élargir son horizon et accéder à son rêve, Antoine prend une décision radicale. Il va devenir chauffeur à son compte pour l’application de VTC « La Plateforme », dont les publicités et les promesses inondent les réseaux sociaux. La liberté et l’indépendance, enfin. Oui, mais à quel prix ? Car La Plateforme n’est évidemment pas là pour faire des cadeaux, et derrière sa voix électronique et sa petite chansonnette joyeuse, c’est un véritable bulldozer qui se cache où seul compte le profit, et certainement pas les rêves d’une vie meilleure de travailleurs devenus esclaves de son système.

Un regard sensible sur notre société

Nous avons fait connaissance avec la poésie, la sensibilité et l’engagement de la plume de Florian Pâque et de la compagnie Le Nez au Milieu du Village, cet été, lors du Festival d’Avignon, avec sa pièce Dans le silence des paumes, jouée en appartement, qui se tenait déjà à mi-chemin entre théâtre et documentaire et dans laquelle il dressait également un portrait touchant et réaliste des travailleurs précaires.

Critique_Fourmis_2
© Xavier Cantat

Car c’est la signature de ce jeune auteur talentueux : mettre en lumière les aspects les plus sombres de notre société, ceux qui interrogent ou devraient interroger et alerter, ceux que l’on passe souvent sous silence ainsi que les populations les plus invisibilisées, mais avec beaucoup de finesse, de poésie et d’humour. Ce qui fait de l’ensemble un objet théâtral moderne, digeste et captivant.

« C’est plus facile d’avoir peur tout bas que honte tout haut. »

Dans Fourmi(s), Florian Pâque s’attaque sans concession à l’Uberisation de notre société et à ses ravages. À ses promesse illusoires et à l’espoir qu’elles alimentent avant de le piétiner insidieusement chez ceux qui entrevoient dans ces possibilités nouvelles l’échappatoire auquel ils rêvent de puis si longtemps. À ses pièges qui se referment doucement et à la déshumanisation à laquelle elle conduit sans scrupules ni états d’âmes.

Fourmi(s), une fable moderne caustique

On commence par être charmé par ce décor tout en cartons d’une ville miniature qui s’illumine et s’anime grâce aux lumières et aux vidéos de Hugo Fleurance. Puis, soutenu par la création sonore pertinente de Camille Vitté, le jeu des deux comédiens nous emporte pour nous faire passer par toute une palette d’émotions.

Critique_Fourmis_1
© Xavier Cantat

On traverse évidemment l’empathie, la compassion, l’espoir, la colère ou encore la désillusion avec le personnage d’Antoine, interprété par Nicolas Schmitt. Antoine qui, comme tant d’autres, a peut-être échappé à la pression d’un patron, mais pas à celle du rendement qui le contraint rapidement à devoir travailler beaucoup plus et à des horaires qui ne laissent bientôt plus de place à grand chose d’autre, ne serait-ce qu’au sommeil. Car l’indépendance a un prix auquel il ne s’attendait pas : celle de l’emprunt pour acheter sa voiture, de l’assurance, de l’essence, mais aussi des taxes, des commissions…

Et puis, on s’amuse des traits d’humour qui parsèment aussi bien le texte aussi que l’interprétation des nombreux autres personnages interprétés par Florian Pâque qui est tour à tour l’ami, le père d’Antoine (plus à l’aise dans son gilet à poches sans manche qu’avec ses émotions !), le manager impitoyable du fast-food, la cliente imbuvable, ou encore les clients de taxi qui se succèdent à un rythme effréné dans une scène particulièrement drôle. Il est également l’incarnation aussi hilarante que terrifiante de Franck, l’algorithme de la Plateforme, avec son masque inspiré du roman de George Orwell, 1984 ! Le fond est sérieux, tragique, mais rendu accessible à tous par une forme ludique et pleine de fraîcheur. Bref, du Florian Pâque comme on l’aime !

Fourmi(s) écrit et mis en scène par Florian Pâque, avec Florian Pâque et Nicolas Schmitt, se joue du 18 septembre au 03 novembre au Théâtre du Lucernaire.

Critique Fourmi(s)_affiche

Avis

9 Du théâtre social moderne et captivant

Foumi(s) nous livre une fable tragiquement réaliste et contemporaine sur les nouveaux modes de travail. Avec beaucoup de rythme, de dynamisme, d'inventivité et d'humour, elle met en évidence les besoins et désirs auxquels ils répondent, et les désillusions auxquels ils mènent inévitablement. Une pièce nécessaire.

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