Vendue comme une des sensations télévisuelles de cette rentrée, Designated Survivor signe le retour de Kiefer Sutherland sur le petit écran, 2 ans après la fin de 24h chrono.
Efficace. Le soir du discours de l’Union, Tom – Jack Bauer – Kirkman, Secrétaire d’État au logement et à l’urbanisme un peu mou du genou, est choisi comme Designated Survivor. Celui qui devient Président si tous les autres meurent.
Sous tension, le pilote partagé entre attentat, complot, thriller politique et drame familial bénéficie d’un rythme sans temps mort pour une efficacité maximale. Le sujet est fort, le casting convaincant, le contexte général peu abordé pour mieux nous parachuter, à l’instar de Tom, au beau milieu du chaos.
Quelques maladresses. N’évitant pas quelques clichés, Designated Survivor construit des bases solides. Reste à savoir si, dans le contexte actuel, évoqué de manière maladroite aux travers des attentats de Paris et Bruxelles, le sujet du terrorisme sera abordé avec l’intelligence et la décence qui convient.
À noter que l’étiquette politique de Kirkman n’est jamais clairement donnée, volonté affichée de plaire à tout le monde. Et à deux mois des élections présidentielles américaines, ce n’est pas négligeable.
Designated Survivor est à suivre tous les mercredis sur ABC.