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Accueil - Critique Cowboy Carter : Beyoncé sur ses grands chevaux
Critique Cowboy Carter : Beyoncé sur ses grands chevaux
© Beyoncé / Columbia
Musique

Critique Cowboy Carter : Beyoncé sur ses grands chevaux

Clem MP Clem MP4 avril 2024Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lire
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Avec Cowboy Carter, Beyoncé livre son projet le plus ambitieux, symbolique et percutant. En 1h30, Queen B passe par tous ses états.

Cowboy Carter est l’aboutissement de 5 années de travail par Beyoncé. En 2016, elle présente le titre Daddy Lessons de son album Lemonade aux cinquantièmes Country Awards de Nashville. Là, c’est la douche froide. Elle se fait boycotter par l’industrie et les radios country du Tennesse. Cowboy Carter sonne comme une revanche ; si Beyoncé veut faire de la country, personne n’a le droit de lui en empêcher. Ce huitième album fait suite à Renaissance, sorti en 2022. Ces deux opus font partie d’une trilogie dans laquelle l’artiste explore la chanson et fait sauter tous les cadres.

La pochette de Cowboy Carter annonce ainsi le ton. Elle aussi fait directement suite à la couverture de Renaissance. Mais cette fois-ci, Beyoncé se met en mouvement (le cheval galope) et défend son américanité bec et ongles. Profondément sûre d’elle et fière d’être texane, elle revendique le droit à faire la musique qu’elle veut. Puisque citoyenne américaine, elle jouit des mêmes droits que tous ses compatriotes. Y compris à faire de la country, un genre musical qui souffre encore de discriminations raciales. Cowboy Carter est avant tout un projet politique.

Texas radio

Cowboy Carter n’est donc pas un opus suintant à 100% la country. Le genre est revendiqué en invitant et citant Linda Martell, afro-américaine pionnière dans la country. Cependant, les accords de guitare se veulent majoritairement subtils et au tempo modéré. Beyoncé s’approprie plutôt le genre pour le mêler à la musique dont elle est plus familière. Au final, pop, rap et RnB rejoignent vite le navire. Il en va de même des sujets abordés. L’artiste instille à cet album tous ses thèmes de prédilection. De l’émancipation avec Blackbird qui rappellera dans une certaine mesure (beaucoup plus doux) Run the World. Des sacrifices à effectuer pour atteindre ses rêves via 16 Carriages, comme un écho version 2024 de Pretty Hurts. Mais aussi quelques titres très intimistes via Protector, qui rappelle Blue, l’une des chansons les plus émouvantes de Platinium (2014).

L’opus affiche une durée généreuse d’une heure trente ! Chaque titre a son style, son thème et son identité. Alors, même si la cohérence n’est pas forcément au rendez-vous entre chaque chanson, l’effet de surprise permet de ne pas s’ennuyer. Beyoncé entend bien dépasser les genres musicaux qui évoluent souvent en vase clos. La pop ou le RnB se mélangent peu à la country, par exemple. Ici, tous évoluent en harmonie et donnent lieu à 27 titres, dont peu se révèlent oubliables. Même leur durée crée la surprise ; d’une à cinq minutes, les codes sont une fois de plus bien brisés par Queen B. Tout ceci explique ainsi les interludes Radio Texas qui ponctuent l’opus. Comme sur une chaîne de radio ordinaire, les genres et les artistes défilent. Tous avec leur identité et leurs revendications, mais formant, au final, un tout cohérent à la ligne éditoriale de la radio. Les collaborations de Cowboy Carter apparaissent alors des plus qualitatives. La communion remarquable de la puissance de sa voix à celle plus rauque de Miley Cyrus donne lieu au puissant II Most Wanted.

Beyonçautorité

Beyoncé a atteint son objectif avec Cowboy Carter. Musicalement, elle montre qu’après des décennies dans la musique, elle est toujours capable de se renouveler et de marquer les esprits par sa voix et ses thèmes. Bien que cet opus ne soit pas son plus marquant, il aura au moins le mérite de réaffirmer son statut de diva. Son impact sera plutôt politique, par sa volonté à faire bouger les lignes de la country (et en filigranes de toute l’industrie de la musique). Ne reste plus qu’à voir, dans quelques années, si Cowboy Carter aura permis aux artistes afro-américains d’être mieux considérés.

Cowboy Carter est sorti le 29 mars 2024. Il s’agit du huitième album studio de Beyoncé et deuxième de sa trilogie Renaissance initiée en 2022.

Avis

8 Uppercut

Porter affront à Beyoncé, c'était voué à en subir la Sanction un jour ou l'autre. Et elle est tombée avec Cowboy Carter, pied de nez à l'industrie country. L'opus atteste une fois de plus du talent de Beyoncé et de l'importance qu'elle accorde à dénoncer les inégalités.

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