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Accueil - Critique Cœur d’Ourse : voyage en quête de soi dans la Taïga
Critique Cœur d’Ourse : voyage en quête de soi dans la Taïga
@Éditions Paulsen
Littérature

Critique Cœur d’Ourse : voyage en quête de soi dans la Taïga

Céline Spreux Céline Spreux7 octobre 2025Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lire
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Plongez dans la solitude glacée de la taïga sibérienne avec Niika, un jeune homme en quête de son âme. Entre chasse, rencontres sauvages et réflexion intérieure, Cœur d’ourse est une ode à la vie sauvage et à l’ermitage, qui vous transporte au cœur d’un univers fascinant et décalé.

Dans Cœur d’ourse, publié aux éditions Paulsen le 18 septembre 2025, Niika, moins de trente ans, quitte la ville avec une certitude : elle ne peut pas faire de lui un homme bon. Sur les conseils d’un chaman evenk, il s’enfonce dans la taïga avec ses chiens, quelques livres et le désir de découvrir sa vraie nature. « Je m’appelle Niika. Je suis, disent-ils, nganassaan. Du moins est-ce ainsi que les Evenks me considèrent… » marque le début d’un voyage intérieur et physique à travers 11 haltes, où la solitude et la contemplation se mêlent à des rencontres inattendues(femme sauvage, ourse, évadé du goulag…)

Portrait de l’auteur

Né en 1936, Nikolaï Baturin a grandi sur les rives du lac Peïpous en Estonie. Après la déportation de son père en Sibérie, il vit chez son grand-père, dans la ferme de Kaluri. Diplômé de l’institut agricole, il étudie à l’école navale et sert dans la marine soviétique, participant à plusieurs expéditions géologiques dans la taïga. Romancier, poète, dramaturge et scénariste, Nikolaï Baturin a vécu retiré sur les rives du lac Võrtsjärv. Inspiré de son expérience, Cœur d’ourse (1989) est son premier roman traduit en français par Guillaume Gibert.

Critique Cœur d’Ourse : voyage en quête de soi dans la Taïga
@Éditions Paulsen

Une immersion totale dans la quête de Niika

Niika, jeune homme en rupture avec la ville, choisit de partir seul dans la taïga sibérienne. Convaincu que la nature détient les vérités que la civilisation efface, il vit de chasse, de livres et de silences. Tout en affrontant le froid, les animaux et ses propres démons. Jusqu’à cette ourse, Front-Blanc, qui devient son amie. Jusqu’à Emily, une femme sauvage qui vient bouleverser son équilibre. Elle devient le miroir de ses peurs et de ses désirs, rappelant que la solitude absolue n’existe pas. Jusqu’à la scène finale, poignante, le récit déroule une trajectoire intérieure où chaque rencontre devient une halte vers une vérité plus profonde.

Un style poétique et exigeant

Baturin déploie une langue lyrique, dense et archaïsante. Celle-ci épouse le souffle du vent dans les sapins et le rythme des saisons. Les phrases longues alternent avec des éclats de sagesse, comme :

 « Sentant s’approcher le soir de ma vie, je me retourne lentement. Les loups blancs ne sont pas là. »

La temporalité se veut volontairement floue, plongeant le lecteur dans une perception cyclique, où l’hiver et l’été se succèdent comme des battements de cœur. Loin d’un récit linéaire, Cœur d’ourse se lit comme une fresque méditative où paysage et âme se reflètent mutuellement.

Les grandes questions soulevées par le roman

Ce livre interroge en profondeur la relation entre l’homme et le sauvage. Niika comprend que la taïga n’est ni un refuge facile ni une promesse romantique. Celle-ci elle se montre exigeante, rude, pleine de dangers. Pourtant, elle révèle à celui qui s’y abandonne une autre forme de vérité. Le roman explore ainsi la frontière fragile entre civilisation et nature, entre solitude et lien, entre quête individuelle et héritage collectif. Les rencontres – Emily la sauvageonne, l’ourse Front-Blanc, les Evenks – rappellent que la vie retirée ne représente jamais une fuite. Mais plutôt un dialogue permanent avec le vivant. En filigrane, l’auteur questionne aussi le temps. Celui des saisons, des pertes et des retours qui montrent que l’ermitage n’efface pas les blessures. Au contraire, il les transforme.

Un roman aussi fascinant que contraignant

La lenteur du récit, les descriptions minutieuses de forêts enneigées, les réflexions métaphysiques pourront dérouter le lecteur. Certains passages paraissent contemplatifs au point de briser le rythme narratif. Mais cette densité constitue aussi la force du livre. Elle oblige à entrer dans un autre temps, celui de la nature et de l’introspection, loin du spectaculaire. Cependant, pour pallier ce souci de lenteur, vous pouvez le lire comme une suite de petites histoires indépendantes, plutôt qu’un roman classique.

Nikolaï Baturin – Cœur d’ourse, éditions Paulsen, 672 pages, paru le 18 septembre 2025.

Critique Cœur d’Ourse : voyage en quête de soi dans la Taïga
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Avis

6 L'Appel de la Taïga

Cœur d’ourse constitue un roman exigeant, parfois ardu, mais qui marque durablement par sa puissance poétique et son exploration de la condition humaine au contact du sauvage. Loin d’une simple aventure, il propose une véritable réflexion sur la solitude, la mémoire et le lien avec la nature. Un texte dense, à lire par fragments, pour en saisir toute la profondeur.

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